Vacarme, n° 75. Courage : rêver en grand, se réunir, redevenir libre, ne plus céder

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 123 pages
Poids : 262 g
Dimensions : 17cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35096-126-2
EAN : 9782350961262

Courage

rêver en grand, se réunir, redevenir libre, ne plus céder

chez les Prairies ordinaires

Serie : Vacarme. Vol 75

Paru le | Broché 123 pages

Public motivé

Revue
12.00 Indisponible

Quatrième de couverture

« As-tu remarqué que je dors comme un homme mort ? », dit le matin celui (étranger) qui n'a plus la force, l'énergie ni l'envie d'accomplir une action ou une série d'actions quelconques.

« Je ne peux plus travailler, je n'ai plus de tête, je ne peux me concentrer sur rien », dit celui pour qui toute tâche se désagrège désormais, file comme du sable entre les doigts.

« Moi qui ai affronté avec force de caractère le Danger, la Souffrance, les Revers, les Circonstances
Difficiles, je suis fatigué d'avoir du courage », dit l'homme courageux.

Or il est dangereux de perdre courage en pays étranger.

Nous avons toujours commencé par être émerveillés par le courage de nos amis étrangers. Le courage dont ils avaient fait preuve pour arriver jusqu'ici. Avant même de devenir nos amis, ils nous paraissaient des héros. Nous avons été frappés par le fait qu'ils n'aient peur de rien. Nous qui en moyenne risquons rarement nos vies, et sommes constamment enjoints à ne pas le faire, nous avons été très impressionnés par ce pas de deux avec la mort, presque enjoué parfois, téméraire toujours. Sur le bateau (le canot pneumatique balloté sur la Méditerranée), sur le bateau je chantais, rigole S. Ils pleuraient, ils priaient, moi je chantais ! Tu dois d'abord te donner du courage à toi-même !

Selon d'où ils venaient, leur familiarité avec le danger, avant d'entreprendre leur voyage, était plus ou moins grande - mais tous avaient eu l'occasion déjà d'avoir très peur pour leur vie.

Tous avaient éprouvé le « Courage fuyons ! » du Chevalier Bayart. Et peut-être que les circonstances de la fuite avaient décuplé leur courage, sans doute s'étaient-ils découverts dans ce voyage - pour certains c'était évident qu'il s'agissait d'un parcours initiatique. Pour d'autres non : on se laisse transformer ou pas par les épreuves.

Emmanuelle Gallienne, « Je suis fatiguée d'avoir du courage », p. 66