Varta photographe

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 31 pages
Poids : 472 g
Dimensions : 21cm X 29cm
Date de parution :
EAN : 9782913610729

Varta photographe

chez Créaphis

Collection(s) : Préférences

Paru le | Broché 31 pages

Tout public

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préface Pierre Mac Orlan


Quatrième de couverture

«Varta est un créateur averti qui recherche et qui trouve la clarté et la science mystérieuses qui apportent la vie à un visage inconnu. Varta, ayant trouvé et saisi au vol cette lumière, dont d'autres préfèrent voiler l'éclat, rentre chez lui, dans son atelier. Il est content, presque heureux, comme l'homme qui a accompli une bonne action et qui, malgré qu'il en ait, attend une récompense compréhensive.»

Pierre Marc Orlan

L'envie et l'inspiration de Varta pour l'art du portrait photographique semblent être nées de l'observation répétée d'un livre qu'il aimait particulièrement : Faces of Destiny du photographe canadien d'origine arménienne Youssuf Karsh, où figurent des célébrités anglo-saxonnes (la reine Élisabeth II, Roosevelt, Rockfeller...). Le portrait photographique est sa passion. C'est ce qui l'amène à frapper à la porte de Pierre Mac Orlan, vers 1960. Il réalise son portrait et par son intermédiaire, approche Juliette Gréco, Jean-Pierre Chabrol, Georges Brassens, Philippe Gérard... De fil en aiguille, une personnalité l'introduisant auprès d'une autre, il rassemble entre la fin des années 1950 et 1964 une série de cinquante-trois portraits, réunissant écrivains, peintres, dessinateurs, comédiens, danseurs, chanteurs, compositeurs et autres personnalités célèbres de la société française de cette époque d'après-guerre.

Varta décède à Poissy, en 1984 à l'âge de 57 ans, laissant derrière lui cette galerie de portraits, qui constitue aujourd'hui un témoignage unique à la fois sur une pratique photographique, et sur une époque.

«Je choisis un visage quand il a quelque chose à me dire. L'image reste fixée en moi, et elle m'obsède jusqu'à ce que je m'en débarrasse en la fixant sur le papier. À 40 ans, je me suis aperçu que ce que je cherchais, c'était la qualité de l'homme, et mon travail m'a servi à cela ; sans lui, je n'aurais pas pu approcher ces gens que je connais maintenant...»

Minas Vartabedian