Collection(s) : Les beaux livres du patrimoine
Paru le 02/10/2003 | Relié sous jaquette 268 pages
Tout public
Ville ouverte sur l'Occident et l'Orient. Venise attire et accueille tous les voyageurs sans distinction de race, de religion, de couleur, avec pour seul critère l'intelligence.
La liberté, l'égalité, la tolérance - mais aussi la beauté de Venise - sont sans doute ce qui a attiré les personnages de ce livre: de Marco Polo à Jean d'Ormesson en passant par Montaigne, Titien, Casanova, Vivaldi, Canaletto, Goethe, Bonaparte, Byron, Chateaubriand, Stendhal, Turner, Sand et Musset, Wagner, Monet, Diaghilev, Dali, Proust, Cocteau, Peggy Guggenheim... et bien d'autres encore.
Cet ouvrage fait renaître les peintres qui ont embelli Venise, les écrivains qui l'ont encensée ou vilipendée, les personnages illustres qui ont rêvé de cette ville bâtie sur des poteaux de bois, ce territoire arraché à la mer, entre ciel, eau et marbre.
Les canaux de Venise sont "noirs comme l'encre" de tous ceux qui ont visité la cité des doges. On y frôle d'innombrables fantômes à chaque détour des calli, sur les Zattere ou à la Giudecca, ou peut-être au Florian ou au Danieli.
Ce livre nous invite à une promenade littéraire autant que picturale dans Venise, "la plus belle rue qui soit en tout le monde" selon Philippe de Commynes (lors de son passage au cours de la Première Croisade), là où poètes, musiciens, écrivains, militaires, politiciens, peintres de tous pays se sont croisés, entrecroisés selon les années, se répondant à travers les siècles.
Annie Epelbaum-Moreau
Intéressée par les lieux de mémoire où se mêlent littérature, peinture, histoire, Annie Epelbaum-Moreau, avocat au barreau de Paris, a déjà écrit dans le même esprit un livre sur le jardin du Luxembourg de l'époque romaine à nos jours: Si le Luxembourg m'était conté (éd. Buchet-Chastel).
