Paru le 25/04/2019 | Broché 80 pages
Vents forcenés
Pas un arbre, pas une fleur, pas un oiseau, pas un sourire - mais l'ennui, la peur, la violence et parfois le sang. Voilà la cité des 4 000 logements de La Courneuve où, précisément, l'opposition de la peur et de la violence vient d'entraîner la mort par balle d'un gamin... écrit le journaliste Roger Caron, dans France-soir, le 9 mars 1971.
Tout a été dit sur ces grandes barres d'immeuble...
Tout sauf le quotidien désespéré d'un jeune, qui liquéfie sa vie, coincé entre l'ennui, l'alcool, la désolation et la vacuité.
Thierry Maricourt fût son voisin de classe, et ces événements sont ancrés définitivement dans sa profonde intimité : ce roman est un hommage, un constat, mais aussi une colère, la percussion d'une tempête. Un roman réaliste, roman noir, le roman d'une indignation sensible.