Collection(s) : Histoire
Paru le 02/06/2014 | Broché 237 pages
Tout public
présenté par Gilles Vergnon | préface colonel Bayard
Vercors
Haut-lieu de France
Publié pour la première fois en 1947, ce livre est considéré comme un « classique » de la Résistance. Vendu à plus de 75 000 exemplaires, couronné par l'Académie française et devenu introuvable, il reparaît à l'occasion du 70e anniversaire des combats du Vercors.
Dès le lendemain du drame, on s'est posé des questions - toujours à l'ordre du jour - sur l'opportunité et l'efficacité du Vercors. Avec les souvenirs de Pierre Tanant qui a vécu en tant que chef d'état-major du Vercors le drame aux moments décisifs, le lecteur se trouve plongé au coeur de l'action militaire. Il est avec lui avant la bataille, pendant les combats de Saint-Nizier les 13 et 15 juin, attendant les parachutages, subissant l'attaque du 21 juillet puis l'encerclement par les troupes allemandes, vivant le martyre des combattants et de la population civile à Vassieux-en-Vercors, à la grotte de la Luire... avant de connaître la Libération tant attendue.
De son poste d'observation, Pierre Fanant apporte simplement son témoignage le plus impartial et le plus exact possible. Il veut que l'on garde le souvenir du courage du maquis et des morts du Vercors auxquels ce livre est dédié, luttant par avance contre l'oubli, simplement en « éclairant l'opinion sur des faits dont elle sait l'existence sans en connaître les détails ». On y relève aussi le courage et la foi dans la patrie.
D'une plume alerte, l'auteur nous emmène dans une épopée. Amateur du genre, le général de Gaulle possédait ce livre dans sa bibliothèque et avait écrit à l'auteur : C'est objectif - ce qui n'empêche pas les sentiments - et bien écrit. »
Fils d'officier, Pierre Tanant (1909-1988), entre à Saint-Cyr en 1927. Capitaine au 13e B.C.A. (Bataillon de chasseurs alpins), il participe en 1940 la campagne de Norvège avant d'être affecté dans l'armée d'armistice au 6e B.C.A. Grenoble et d'entrer dans la clandestinité en 1943. Chef d'état-major du Vercors, il prend une part active aux combats. En mémoire des morts, il organise les premières commémorations du maquis ainsi que les nécropoles de Vassieux et de St-Nizier. Il quitte l'armée en 1962 après avoir occupé différents commandements en Algérie.
