Vers un droit à l'enfant normal ? : l'arrêt Perruche et l'impact de la judiciarisation sur le dépistage prénatal

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 214 pages
Poids : 173 g
Dimensions : 12cm X 16cm
Date de parution :
EAN : 9782749205618

Vers un droit à l'enfant normal ?

l'arrêt Perruche et l'impact de la judiciarisation sur le dépistage prénatal

de ,

chez Erès

Collection(s) : Mille et un bébés

Paru le | Broché 214 pages

Professionnels

Poche
13.50 Disponible - Expédié sous 4 jours ouvrés
Ajouter au panier

Quatrième de couverture

Le 17 novembre 2000, la Cour de cassation rendait un arrêt qui allait déclencher un des plus importants mouvements de contestation dans le monde médical, et rapidement se faire connaître au cours des débats qui s'ensuivirent, comme l'arrêt Perruche, du nom de la famille impliquée dans le procès. Peu de décisions de justice, au sein d'une juridiction civile, provoquèrent pareille controverse et une aussi forte médiatisation, d'autres procès similaires n'ayant pas eu autant d'échos.

Le 4 mars 2002, le législateur votait une loi dans l'urgence en pensant mettre un terme à la jurisprudence Perruche et à un mouvement social qui, une fois déclenché, risquait de menacer l'avenir de la médecine obstétrique et échographique. Mais cette loi a-t-elle réglé la question ? L'arrêt Perruche et l'augmentation des procès pour non-diagnostic d'anomalies foetales ont-ils des répercussions sur les pratiques des médecins et, dans l'affirmative, quels changements cela occasionne-t-il ?

Entre octobre 2002 et août 2004, les auteurs ont enquêté sur les conséquences - au niveau éthique mais aussi au niveau concret des pratiques professionnelles - des risques médico-légaux liés au dépistage prénatal, auprès de praticiens désireux d'y réfléchir, gynécologues obstétriciens, échographistes, équipes médicales, infirmières, sages-femmes, psychologues, généticiens, pédiatres... C'est cette enquête et la recherche qu'elle a induite qui sont présentées ici pour la première fois en France.

Biographie

Danielle Moyse est professeur de philosophie. Agrégée de l'Université et titulaire d'un doctorat, elle est chercheur associée au Centre d'études des mouvements sociaux (CNRS/EHESS).

Nicole Diederich est sociologue chargée de recherches à l'INSERM et travaille au Centre d'études des mouvements sociaux (CNRS/EHESS).