Paru le 02/01/2005 | Broché 343 pages
Public motivé
préface George Pau-Langevin
Appuyé sur la riche expérience de ce dernier et sur des documents conservés depuis 1981, ce livre-document est une analyse sans concession des pratiques associatives qui souligne la prédominance des présidents d'association et l'important travail réalisé par ce tissu associatif. Il est aussi une incitation à affirmer tout «bonnement» mais avec force ce que nous sommes et à conserver les archives associatives, qui aujourd'hui nous font tant défaut.
Perfectible certes, ce travail permet avec la modestie qui caractérise l'auteur, de dire qui a fait quoi et surtout de rendre un hommage à des femmes et des hommes qui se vouent le plus souvent sincèrement et de façon désintéressée à la vie associative sans le moindre remerciement.
Des responsables d'associations qui paraphrasent la pensée d'Antoine de Saint-Exupéry et affirment: «Si je diffère de toi, mon frère, loin de te léser, je t'enrichis». Des responsables d'associations qui ont quelquefois oublié ce qu'ils ont fait et pour certains d'entre eux, dont les noms peuvent être associés à de nombreuses avancées sociales, culturelles et politiques.
A n'en pas douter, ce combat commencé par d'autres avant nous est à continuer, pour préserver les libertés acquises et à gagner l'égalité effective pour nos enfants.
Né en Guadeloupe, titulaire d'un D.E.S. de Sciences Economiques, diplômé de l'École Pratique des Hautes Etudes et de l'Institut d'Administration des Entreprises de Paris, José Pentoscrope fut conseiller municipal de la Ville de Massy (Essonne) de 1983 à 1995.
Président fondateur du Centre d'Information, Formation, Recherche et Développement pour les Originaires d'Outre-Mer (C.I.F.O.R.D.O.M.), il rassemble également en 1984 sept associations: la F.O.T.R.A.C., le C.I.F.O.R.D.O.M., l'A.C.U.F.A.G., l'A.M.I.T.A.G. de Meaux, l'A.O.D.O.M., l'A.P.S.O.M, et la S.E.A.C.A.G.R., pour créer la Fédération des Associations et Organisations d'Intérêt pour les Originaires des Antilles-Guyane, (F.A.A.G.).
En 1998, il prend une part active dans les manifestations initiées à l'occasion du cent cinquantenaire de l'abolition de l'esclavage, notamment la Marche du 23 mai organisée à Paris par le Comité pour une commémoration unitaire du cent cinquantenaire de l'abolition de l'esclavage des Nègres dans les colonies françaises d'Amériques.