Collection(s) : Études urbaines
Paru le 05/02/2013
Public motivé
Depuis le début des années 1980, les formes que revêt l'action collective sont des plus diversifiées. Elles se situent autant sur le terrain institutionnel qu'en marge des institutions. En considérant les conflits qui se sont déroulés à Montréal, les auteurs formulent une analyse des enjeux et des modalités de l'action collective. Pour ce faire, une étude empirique s'est révélée incontournable. En passant en revue les nombreux conflits survenus à Montréal tant par rapport aux problèmes de justice sociale qu'aux questions environnementales et en prenant en compte les luttes passées de même que les spécificités conjoncturelles des années 1980, 1990 et 2000, on peut mieux saisir la portée et les limites de l'engagement des acteurs sociaux.
Pierre Hamel est professeur au Département de sociologie de l'Université de Montréal. Ses recherches concernent les enjeux des villes et des métropoles contemporaines ainsi que l'engagement des acteurs sociaux dans les processus de démocratisation. Il est l'auteur, notamment, du livre Un modèle québécois ? Gouvernance et participation dans la gestion publique (avec Bernard Jouve, Presses de l'Université de Montréal, 2006).
Jean-Marc Fontan est professeur au Département de sociologie de l'Université du Québec à Montréal. Ses travaux de recherche portent depuis plusieurs années sur l'action collective et la ville.
Richard Morin est professeur au Département d'études urbaines et touristiques de l'Université du Québec à Montréal. Ses travaux de recherche portent depuis plusieurs années sur l'action collective et la ville.