Visions et projets belges pour l'Europe : de la Belle Epoque aux traités de Rome (1900-1957)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 302 pages
Poids : 900 g
Dimensions : 15cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9789052019635

Visions et projets belges pour l'Europe

de la Belle Epoque aux traités de Rome (1900-1957)

de

chez PIE-Peter Lang

Collection(s) : Euroclio

Paru le | Broché 302 pages

Etudiants

41.25 Indisponible

Quatrième de couverture

Construire l'Europe ? L'idée n'est pas neuve. Si les premières réalisations concrètes eurent lieu dans les années 50, plusieurs Européens, et parmi eux des Belges, ont "pensé l'Europe" dès l'aube du XXe siècle. Présentant des projets divers et nombreux, ils anticipèrent souvent les questions posées après la Seconde Guerre mondiale tout en s'insérant dans l'histoire tourmentée de la première moitié du siècle.

Si, avant 1914, une élite littéraire et cosmopolite soulignait l'existence d'une communauté de civilisation, des projets plus pragmatiques envisageaient la création d'unions douanières, embryons des futurs Etats-Unis d'Europe. Après la grande déflagration de 1914, la nécessité d'unifier le continent se fit plus pressante. Pour sauver l'Europe, l'Autrichien Richard Coudenhove-Kalergi lança le mouvement Paneuropa (1922) et le ministre français des Affaires étrangères, Aristide Briand, un plan d'union fédérale (1929). Ces initiatives suscitèrent un immense enthousiasme en Belgique. Les années 20 étaient celles de l'espoir, les années 30 furent celles des remises en questions et des dérives. L'idée européenne recula à la faveur des replis nationalistes, même si d'aucuns prônaient encore une union des peuples du continent. Mais, d'ambiguïtés en confusions, l'idée d'Europe fut dévoyée au profit du rêve hégémonique de quelques intellectuels qui défendaient une Europe allemande et une révolution national-socialiste. Si cette Europe-là a trouvé son aboutissement dans la Seconde Guerre mondiale et l'occupation allemande, des voix s'élevèrent d'exil pour défendre la construction d'une Europe nouvelle, d'une Europe démocratique, d'une Europe sans guerre... Après la Libération, l'aide américaine et la Guerre froide, l'Europe se construisit entre les Etats-Unis et l'U.R.S.S., cherchant sa voie entre nécessités économiques, revendications sociales et identités culturelles.

Biographie

Geneviève Duchenne est licenciée en Histoire et diplômée en Taal en Kultuur de la Katholieke Universiteit Leuven et agrégée de l'enseignement secondaire supérieur de l'Université catholique de Louvain. Membre du Gehec, elle est actuellement assistante à l'Institut d'études européennes où elle a entrepris, sous la direction du Professeur Michel Dumoulin, une thèse de doctorat sur l'étude de l'idée d'Europe en Belgique de la fin du XIXe au milieu du XXe siècle.