Vivant Denon : homme des Lumières, ministre des arts de Napoléon

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 267 pages
Poids : 765 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782708404465

Vivant Denon

homme des Lumières, ministre des arts de Napoléon

de

chez Picard

Paru le | Broché 267 pages

Public motivé

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avec la collaboration de Madeleine Barbin


Quatrième de couverture

Vivant Denon

Ce Bourguignon, monté à Paris pour faire son droit et sa fortune, a été successivement ou en même temps, auteur, diplomate, graveur à l'eau forte, voyageur, archéologue, collectionneur de dessins et d'estampes ; de Saint Pétersbourg à Lisbonne, de Stockholm à Palerme, de Vienne à Milan il a parcouru l'Europe ; il en connaissait les collections, tant privées que publiques. Cet homme des Lumières est un homme d'esprit, un causeur qui sait écouter. Il n'eût sans doute laissé que peu de traces, en dehors d'un conte libertin Point de lendemain, « léger chef-d'oeuvre » selon Anatole France, s'il n'avait, en 1802, publié le Voyage dans la Basse et dans la Haute Egypte, à la suite des armées du général Bonaparte, qui connaît, en France, en Europe et en Amérique un extraordinaire succès. En quelques mois, cet amateur est devenu une célébrité. C'est alors que le Premier Consul le nomme directeur général du musée central des arts.

Poursuivant une politique amorcée par la Convention et le Directoire, Denon va consacrer sa vie à une oeuvre qui faisait alors rêver : faire du musée Napoléon - notre musée du Louvre actuel - le musée de l'Europe, de l'Antiquité aux Temps modernes. A la suite des armées de Bonaparte et de l'empereur Napoléon, il va constituer, en quelques années, un prodigieux rassemblement de la production artistique du monde occidental. Ce musée, respecté par les Alliés en 1814, a été démembré en 1815 après les Cent-Jours. Denon n'était pas seulement directeur du musée ; il avait la haute main sur les manufactures de porcelaine et de tapisserie ; il était comme le pourvoyeur du style « retour d'Egypte ». En fait, la plupart des commandes de tableaux et de sculptures ont été faites ou sont passées par lui ; si l'on y ajoute l'Arc de triomphe du Carrousel et la colonne Vendôme, on est conduit à voir en lui une manière de ministre des arts de Napoléon.


Born in Burgundy, he moved to Paris to study law and make his fortune, and was successively or simultaneously an author, diplomat, etcher, traveler, archeologist, collector of drawings and prints. From Saint Petersburg to Lisbon, from Stockholm to Palermo, from Vienna to Milan, he crisscrossed Europe ; public or private collections held few secrets for him. This figure from the Age of Enlightenment was a wit and a conversationalist but also a good listener. He doubtless would be forgotten today - apart from a libertine tale, Point de lendemain (No tomorrow), a « minor masterpiece » according to Anatole France - had he not published in 1802 his Voyage through Lower and Upper Egypt in the wake of General Bonaparte's armies, which encountered in Europe and America an extraordinary success. In a few months'time, this dilettante had become a celebrity. The First Consul then appointed him director of the national art museums.

Continuing a policy begum during the Convention and Directory periods, Denon would devote his life to a task that at the time appeared utopian : that of turning the Napoleon's museum - our actual museum of Louvre - into a museum of Europe, from antiquity to modern times. On the heels of Bonaparte's and Emperor Napoleon's armies, he would build up within a few years an outstanding collection of art works of the Western world. This museum, left intact by the Allies in 1814, was dispersed in 1815 after the Hundred Days. Denon was not only museum director ; he also was in charge of the porcelain factory and tapestry works ; he was, so to speak, the instigator of the « return from Egypt » style. In fact, he had a hand in commissioning most of the painting and sculpture of the period ; if one adds to this the Arc de Triomphe at the Carrousel and the Vendôme Column, it can be seen why he could be considered Napoleon's Minister of Arts.