Vivre en montagne au Moyen Age : les objets racontent l'histoire de l'argenteria de Brandis : Huez-Alpe d'Huez, XIIe-XIVe siècles

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 501 pages
Poids : 1410 g
Dimensions : 21cm X 30cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-9568426-9-9
EAN : 9782956842699

Vivre en montagne au Moyen Age

les objets racontent l'histoire de l'argenteria de Brandis
Huez-Alpe d'Huez, XIIe-XIVe siècles

chez CIHAM-éditions

Collection(s) : Mondes médiévaux

Paru le | Broché 501 pages

Public motivé

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et les contributions de Guy André, Thierry Argant, Céline Bonnot-Diconne et al.


Quatrième de couverture

Le site de Brandes (Huez-Alpe d'Huez) est un unicum en Europe. Pour exploiter un minerai argentifère au profit du dauphin, une agglomération - l'argenteria de Brandis - s'implante à plus de 1 800 m d'altitude, directement sur les chantiers extractifs. La singularité de ce site tient à la complémentarité des éléments qui le composent : une fortification de type shell-keep, une église paroissiale entourée de son cimetière, les habitations dans lesquelles vivent les mineurs et leurs familles, les mines à ciel ouvert et souterraines, les ateliers de minéralurgie, les aménagements hydrauliques, les archives. Un habitat permanent à cette altitude pour cette période est le seul exemple connu à ce jour. Ce coron est une création artificielle probablement voulue par le dauphin et c'est avec le revenu des mines de Brandes qu'il fait construire, en 1236, son lieu de sépulture dynastique dans la collégiale Saint-André, au coeur de Grenoble.

Résultant des recherches conduites depuis 1978, un important corpus mobilier de plus de 1 000 objets de la vie quotidienne des hommes et des femmes de Brandes entre le XIIe et le XIVe siècle (cuir, céramique, verre, pierre, bois, os, textile, métal) a été photographié, dessiné, restauré et est présenté et analysé ici au sein d'un riche catalogue exhaustif. Ce corpus montre combien ce mobilier est riche, à la fois par la diversité des domaines représentés, mais aussi et surtout parce qu'il éclaire de façon inédite le niveau de vie et de pensée des mineurs d'argent au Moyen Âge. Les artéfacts sont présentés dans leur contexte d'usage et de découverte. En publiant ici les résultats de leur travail, les nombreux spécialistes ayant participé à l'étude de ce site livrent une image parfois surprenante de cette population.

La conclusion d'Anne Lemonde montre tout à la fois l'apport de l'archéologie à l'histoire médiévale et combien le site de Brandes est important pour aider à mieux saisir la vie quotidienne des travailleurs du métal dans un village alpin du Moyen Âge.