Collection(s) : Mondes vivants
Paru le 15/02/2024 | Broché 354 pages
Public motivé
préambule Manuela Carneira da Cunha
Tout au long de l'histoire de la pensée naturaliste moderne, la vie végétale a été subordonnée aux autres formes de vie. Les plantes et, plus largement, la « nature » ont été assimilées à des ressources à exploiter, une vision qui a de profondes résonances dans la catastrophe écologique actuelle. La production de nouveaux récits s'avère urgente et demande de mobiliser des références culturelles, techniques, symboliques et cognitives autres que celles du modèle dominant.
C'est ce à quoi nous invite cet ouvrage : au fil des chapitres, ancrés dans les territoires des peuples amérindiens et des communautés locales du Brésil, nous sommes confrontés à une diversité de savoirs, indissociables de modes de vie et de visions du monde engendrés dans un processus constant de vie partagée entre humains et végétaux. Avec la participation de chercheurs autochtones et non autochtones de diverses disciplines, d'activistes et de paysans engagés dans l'agroécologie, ce livre nous offre une pluralité de perspectives et d'engagements pour renouveler notre lien au monde végétal, dont il est urgent d'enfin écouter les voix.
Il s'adresse tant à un grand public intéressé par la diversité des entrelacements entre sociétés et plantes qu'aux chercheurs et aux étudiants.
Joana Cabrai de Oliveira est anthropologue, professeure à l'université d'État de Campinas (Unicamp) et co-coordinatrice du Laboratoire d'études postdisciplinaires (LPOD-USP et Unicamp).
Marta Amoroso est anthropologue, professeure à l'université de São Paulo (USP).
Ana Gabriela Morim de Lima est anthropologue, professeure à l'université fédérale d'Espirito Santo (UFES).
Karen Shiratori est anthropologue, post-doctorante au Centre d'études sociales de l'université de Coimbra.
Stelio Marras est anthropologue, professeur et chercheur à l'Institut d'études brésiliennes (IEB), et chercheur au Centre d'études amérindiennes de l'université de São Paulo (USP).
Laure Emperaire est botaniste, directrice émérite de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD).