Quatrième de
couverture
Les douze nouvelles qui constituent ce recueil - dont les deux premières, «Vol de vie» et «Le printemps de Rose» - ont des accents fantastiques. On y retrouve des êtres dont l'identité ne tient qu'à un fil : piégés et dépouillés par les circonstances de la vie, par les membres de leur famille, par les liens ambigus qui parfois les unissent les uns aux autres, ils voient leur destinée usurpée, leur nature dépossédée, leur naïveté abusée, leur honnêteté bafouée. Au mieux, ces êtres «spoliés» acceptent cet invraisemblable vol de vie ; au pire, ils se mettent à vivre leur étroite existence par procuration, au risque de se glisser parfois dans la peau de l'imposture même.