Voter dans les Amériques : actes du colloque 2003

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 358 pages
Poids : 550 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782915310009

Voter dans les Amériques

actes du colloque 2003

chez IHEAL CREDA

Paru le | Broché 358 pages

Public motivé

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édition Christian Bachelier | sous la dir. de Jean-Michel Blanquer, Hélène Quanquin, Willibald Sonnleitner et Christine Zumello | préface René Rémond


Quatrième de couverture

Voter dans les Amériques

Dans les Amériques comme en Europe, le vote occupe aujourd'hui une place essentielle dans le régime démocratique, dont il est le fondement pratique et symbolique par excellence. Surchargé de sens, il est aussi objet de confusions et de clichés. Les qualités démocratiques des systèmes politiques américain et canadien sont ainsi une évidence en Europe, alors que les élections en Amérique latine suscitent encore le plus souvent la méfiance. Pourtant, les pratiques actuelles du vote dans les Amériques, de même que ses rapports avec la démocratie, sont loin d'être aussi simples et univoques. Pour se débarrasser de certains stéréotypes, pour nuancer et mieux cerner la diversité des réalités du vote dans les Amériques, une perspective comparative s'impose.

Cette démarche comparative est au coeur du projet de l'Institut des Amériques, dont l'objectif principal est de décloisonner des regards, jusqu'à présent souvent étanches, sur les différents pays qui composent le continent américain. Ce décloisonnement s'inscrit ainsi dans la tradition d'un regard français sur le continent américain illustré par Tocqueville, qui s'intéressait non seulement aux États-Unis, mais également au Canada et au Mexique.

Ce colloque de l'Institut des Amériques est pionnier, à plus d'un titre, notamment par son objet. En effet, la vague de démocratisation des années 1980 permet une comparaison à l'échelle du continent américain tout entier, de la Baie d'Hudson à la Terre de Feu. Tout en procédant à une salutaire remise en cause des réflexes culturalistes, en éprouvant la validité des théories et examinant les pratiques du suffrage et les institutions démocratiques, la méthode comparatiste révèle spécificités et universalités, attachement et désenchantement à l'endroit de la démocratie. Ce qui amène ainsi René Rémond à remarquer : « Le paradoxe est aujourd'hui universel : la démocratie est le seul régime tenu pour légitime et partout aussi la démocratie représentative est en crise. »