Collection(s) : Les grands classiques du pyrénéisme
Paru le 25/04/2002 | Broché 363 pages
Tout public
illustrations Gustave Doré
Le célèbre philosophe, qui sera l'un des maîtres à penser de la fin du XIXe siècle, n'a que vingt-six ans lorsqu'il effectue son voyage aux Pyrénées. «J'ai des torts graves, dit-il, et qui me rabaissent fort. Je n'ai gravi le premier aucune montagne inaccessible, je me suis cassé ni jambe ni bras, je n'ai point été langé par les ours, je n'ai sauvé aucune jeune Anglaise emportée par le gave, je n'en ai épousé aucune...» En un mot, il n'a pas vécu grand chose et, faute d'événements, il est contraint au commentaire ; heureusement il y excelle. Il porte sur les Pyrénéens et sur leurs visiteurs un regard critique et amusé.
Extrait du Dictionnaire des Pyrénées, notice de A. Lévy consacrée à Taine, Privat, 1999, p. 788
Gustave Doré, qui se rendra régulièrement dans les Pyrénées tout au long de sa vie, a vingt-trois ans lorsqu'il illustre le texte de Taine. En trois cent quarante et une gravures, l'artiste donne une image romantique des Pyrénées mais il montre aussi toute la palette de son talent par un dessin fouillé, tout en nuances, où chaque détail est ciselé.
Un voyage au cœur des Pyrénées par les mots et par les images
Numéro 2 de la collection «Les grands classiques du pyrénéisme», ce livre est presque l'exact contrepoint du premier paru (Trois mois aux Pyrénées et dans le Midi en 1858 : journal de voyage d'Alfred Tonnellé), Henri Beraldi, l'historien du pyrénéisme, qualifiant Taine du plus «anti-montagnard» des hommes.
