Voyage des montagnes neuchâteloises : extrait du journal autographe inédit de son Voyage de Suisse en été 1778

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 213 pages
Poids : 480 g
Dimensions : 17cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-05-102209-5
EAN : 9782051022095

Voyage des montagnes neuchâteloises

extrait du journal autographe inédit de son Voyage de Suisse en été 1778

de

chez Slatkine

Paru le | Broché 213 pages

Public motivé

25.37 Indisponible

introduction, transcriptions et annotations de Mélanie Bart Gadat et Roland Kaehr | édité et mis en page par Roland Kaehr


Quatrième de couverture

Libéré depuis trois ans de ses obligations officielles, Malesherbes, l'ancien ministre de Louis XVI, consacre l'été 1778 à parcourir la Franche-Comté et surtout à sillonner la Suisse, passant deux semaines incognito dans le Pays de Neuchâtel et ses environs.

Ainsi, trois semaines après le décès de Jean Jacques Rousseau, Malesherbes, prenant pour guide la Description d'Ostervald, vient voir le 26 juillet la fameuse grotte à côté de la cascade que l'exilé de Môtiers a décrites dans la Seconde lettre à M. le Mareschal Duc de Luxembourg.

Sa passion pour la botanique et la minéralogie l'aiguillonne mais sa curiosité est sans cesse en éveil et les sujets qui le retiennent sont multiples. En véritable scientifique, il se fait désigner la personne la plus compétente pour le renseigner mais il ne se contente pas de ce qu'il a noté et il cherche toujours à recouper son information. Il a des contacts privilégiés avec Abraham Gagnebin à La Ferrière, le banneret Frédéric Samuel Ostervald à Neuchâtel, le banneret Bourgeois et son fils à Yverdon.

Pétri de l'esprit des Lumières, marqué par les physiocrates, il se préoccupe de toutes les améliorations possibles exploitant ce qu'il a observé et il se livre ainsi presque à de l'espionnage industriel. La connaissance étant à partager, il s'empresse de communiquer ses trouvailles sous forme de petits mémoires adressés à ses correspondants.

L'histoire, l'archéologie retiennent aussi son attention mais, révélant sa réflexion en action, c'est l'homme politique qui toujours veille, par des interrogations qui alimenteront ses remontrances à Louis XVI en 1787 et en 1789.

En bref, Malesherbes propose ici une coupe d'une lucidité rare de la Principauté en été 1778.

Du même auteur : Chrétien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes