Paru le 24/07/2007 | Broché 105 pages
Tout public
prologue d'Olivier Larizza
Il demeure, chez notre poète, une mystique de la pratique vélocipédique. Elle lui permet de toucher à l'absolu, de goûter l'ivresse du grand air, d'être « en osmose avec le mouvement du monde ». Sur son vélo, il se grise de la liberté de mouvement comme pouvait le faire Miguel Indurain, il se délecte des « vagabondages de l'esprit » et des « moments d'éternité volés à l'humeur du temps ». Il est comme Ulysse, prenant part à une épopée. « Rouler, c'est vieillir moins vite », nous dit-il dans une allusion implicite à la théorie de la relativité d'Einstein. Rouler en écrivant pour accéder à l'éternité.