Collection(s) : Les vélocipédiques
Paru le 31/03/2014 | Broché 148 pages
Tout public
préface d'Henri Bosc
«Il m'est particulièrement agréable de dédier à mes compatriotes la primeur de mon oeuvre. Toute simple, toute modeste qu'elle est, j'aime à croire qu'on voudra bien l'accueillir avec complaisance, en ne voyant en elle que le bon côté qui a présidé à son élaboration. On verra par la précision des détails combien est vraie, authentique, la narration de ce fameux voyage que beaucoup ont révoqué en doute. Je suis heureux de pouvoir la présenter aux incrédules, à ceux-là surtout, dans les colonnes de ce journal L'Ère nouvelle de Tarbes qui veut bien me faire les honneurs de l'insertion. Écrite sans façon, au courant de la plume, sans révision, sans penser qu'elle verrait le feu de la presse, elle est la reproduction exacte des péripéties de ce voyage abracadabrant. Pas plus que le voyage lui-même, elle n'engendre la mélancolie. Lisez, amis, riez, c'est mon voeu le plus cher.»
Alcide Bouzigues, né en 1853 à Lannemezan, était pharmacien à Paris. En 1891, il décide de s'y rendre à bicyclette. Patriote, il se plaint de l'invasion des cycles anglais qui ont déferlé sur la France après la guerre de 1870. C'est pourquoi il avait choisi une bicyclette française de marque Clément, dont il a été très satisfait. Il n'avait pas jugé nécessaire de porter une tenue spécifiquement cycliste, étant habillé et chaussé «comme tout le monde», avec des pinces au bas des pantalons. Voyageant sans assistance, il transportait huit kilos de bagages et des provisions de vin et de... cognac. Trompe, revolver et cartes-lettres pour donner de ses nouvelles complétaient son équipement...