Yayoi Kusama

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 143 pages
Poids : 647 g
Dimensions : 20cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84426-536-4
EAN : 9782844265364

Yayoi Kusama

chez Ed. du Centre Pompidou

Paru le | Broché 143 pages

Tout public

29.90 Indisponible

avant-propos Alain Seban | préface Alfred Pacquement


Quatrième de couverture

« Ma vie, c'est-à-dire un point au milieu de ces millions de particules qui sont les pois » : cette phrase écrite par Yayoi Kusama en 1975 sonne comme un manifeste et condense à la fois sa personnalité et son art.

Internationalement reconnue, l'artiste japonaise occupe depuis les années 1960 une place singulière sur la scène de l'art contemporain. Peintre, sculpteure, performeuse, écrivaine, mais aussi cinéaste et styliste, elle poursuit aujourd'hui une oeuvre protéiforme allant de la sculpture aux environnements spectaculaires, tout en pratiquant toujours la peinture.

La rétrospective que lui consacre le Centre Pompidou, à travers la présentation de près de 150 oeuvres, permet de mesurer la richesse de son parcours depuis ses débuts jusqu'aux oeuvres les plus récentes.

Biographie

Yayoi Kusama naît à Matsumoto (Japon) en 1929. Sujette très jeune à des hallucinations, elle en fait la matrice même de sa pratique artistique. En 1948, elle s'inscrit à l'école d'art de Kyoto et une première exposition personnelle a lieu en 1952 au Centre d'art de Matsumoto, Sans avenir en tant que femme artiste dans le Japon d'après Hiroshima, elle s'installe à New York en 1958. Commence alors une période d'intense créativité. En 1959, elle expose ses premiers Infinity Nets et, dès 1960, ses peintures sont présentées en Europe. En 1962, ses premières Accumulations sont montrées à la Green Gallery, New York, berceau du mouvement pop, et en 1963, elle expérimente sa première installation, Aggregation : One Thousand Boats Show, à la Gertrude Stein Gallery, New York.
Artiste pionnière et radicale, elle conçoit dès 1965 des environnements clos où, par des jeux de miroirs, son image se reflète à l'infini. Ils deviennent l'arène de ses premiers happenings.
1966 : son installation Narcissus Garden suscite un scandale à la Biennale de Venise. Forgeant alors le concept de Self-Obliteration (auto-oblitération), elle entame une série de performances, à la fois politiques et sexuelles, et développe une activité de styliste, en lien avec ses actions.
En 1973, le retour au Japon se fait dans la douleur et, en 1977, elle choisit de résider dans un hôpital psychiatrique à Tokyo. Elle continue à travailler dans son atelier où, aujourd'hui encore, elle peint quotidiennement. Les années 1980 sont celles de la reconnaissance, d'abord au Japon, puis en France et aux États-Unis. Mais son retour sur le devant de la scène internationale s'effectue en 1993, lorsqu'elle investit le pavillon japonais à la Biennale de Venise. Elle y reprend le principe de ses Mirror Rooms et des Dots, les points/pois, emblématiques de son oeuvre.
Si Yayoi Kusama persévère à concevoir d'imposants environnements ainsi que des sculptures, avec une prédilection pour les formes molles, elle a entrepris en 2005 une nouvelle série de peintures. Sur des formats posés horizontalement, elle laisse libre cours à l'univers chaotique de sa psyché.