Paru le 01/01/1999 | Broché 65 pages
traduit du russe par Cécile Térouanne
A Rostov, Zoïa Andréevna, qui a fui les bolcheviks, échoue dans une pension que les soeurs Koudélianov ont improvisée dans leur maison. La jeunesse et l'origine sociale de la réfugiée, les signes des épreuves qu'elle a traversées et l'état d'épuisement où elle se trouve suscitent en même temps la curiosité, l'inquiétude et la méfiance, car la rumeur, en ville, fait état d'une épidémie de typhus. Or Zoïa Andréevna est prise de fièvres...
Ce récit, à la fois tendre et cruel, est publié en même temps que les Dames de Saint-Pétersbourg. Ecrits en 1927, ce sont, dans l'oeuvre narrative de Nina Berberova, les seuls à mettre en scène les futurs émigrés au moment où, en Russie, ils fuient la révolution.
Née en 1902 à Saint-Pétersbourg, Nina Berberova a passé vingt-cinq années en France et s'est exilée en 1950 aux Etats-Unis où elle est morte à Philadelphie en 1993. L'ensemble de son oeuvre a été confié à Actes Sud qui, selon les voeux de l'auteur, en poursuit la publication.