Lectures
Lieu :
2bis rue du jourdain 75020
"un des policiers a levé sa matraque blanche et a commencé. il a alors porté un coup si terrible, oui, si terrible, que le cerveau de mon compagnon m’a éclaboussé. le frère martyrisé est mort dans mes bras. le policier m’a asséné un dernier coup sur la nuque. avant de tomber, j’ai entendu un policier dire "ils sont morts, balance les". Lorsque j’ai repris conscience, j’étais dans l’eau." lettre d’un militant du FLN in Le silence du fleuve, octobre 1961 Anne Tristan