Cultures temporaires et féodalités : les rotations culturales et l'appropriation du sol dans l'Europe médiévale et moderne : actes des XXXIVes Journées internationales d'histoire de l'abbaye de Flaran, 12 et 13 octobre 2012

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 282 pages
Poids : 464 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-8107-0340-1
EAN : 9782810703401

Cultures temporaires et féodalités

les rotations culturales et l'appropriation du sol dans l'Europe médiévale et moderne
actes des XXXIVes Journées internationales d'histoire de l'abbaye de Flaran, 12 et 13 octobre 2012

de

chez Presses universitaires du Midi

Collection(s) : Flaran

Paru le | Broché 282 pages

Professionnels

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Quatrième de couverture

Cultures temporaires et féodalité

Les rotations culturales et l'appropriation du sol dans l'Europe médiévale et moderne

L'alternance des cultures et des friches est une façon ancienne de gérer l'exploitation des terres, qui fut décriée par les Modernes mais très appréciée des sociétés que l'on disait traditionnelles. Dans les campagnes de l'Europe médiévale et moderne, une grande partie des terres était ainsi cultivée un ou deux ans avant d'être laissée en pâturages ou en broussailles pendant deux, trois ou cinq ans, dix ou vingt parfois.

Les recherches rassemblées dans ce volume permettent de mesurer l'importance et la variété de ces pratiques de cultures temporaires, d'en préciser les chronologies et d'en redessiner les géographies. Partout, en effet, sur les landes britanniques comme dans les forêts nordiques, dans les maquis italiens comme sur les monts galiciens, le succès de ces cycles culturaux interroge les logiques historiographiques. Loin d'apparaître comme des techniques archaïques, extensives et peu efficaces, les cultures temporaires s'y révèlent comme des adaptations complexes et parfois très récentes, qui exigeaient un lourd investissement en travail mais offraient en contrepartie des rendements spectaculaires. Elles dévoilent un monde longtemps ignoré, où les défrichements ne sont plus le geste fondateur d'une conquête définitive des terroirs, mais des pratiques courantes et répétitives où s'actualisait en permanence, à travers la distribution des usages de la terre, une grammaire élémentaire de l'appropriation du sol.