Collection(s) : Titres
Paru le 09/04/2015 | Broché 167 pages
L'hymne ne désigne pas dans ce livre une forme poétique particulière mais l'ensemble des dispositifs que la modernité a dû abandonner pour se tendre. Le mouvement des essais qui le composent est celui d'une généalogie, moins au sens d'une perspective proprement historique qu'à celui d'une récapitulation faisant la part au caractère dispersé des indices. Les noms qui jalonnent cette recherche - Hölderlin, Büchner, Baudelaire, Leopardi, Stendhal ou, plus près de nous, Benjamin et Mandelstam - définissent le réseau de sens où ces indices prennent consistance en se relançant les uns les autres.
La Fin de l'hymne a précédemment paru dans la collection «Détroits» en 1991.
Jean-Christophe Bailly est né en 1949 à Paris. Il a commencé très tôt à écrire et est aujourd'hui à l'origine de nombreux livres, touchant des domaines et des genres dont il s'efforce d'entrecroiser les ressources et de dépasser les limites. Les siens bien sûr, mais aussi ceux qu'il a contribué à faire exister comme directeur de collection chez Hazan ou Bourgois. Parmi ses livres récents, Le Dépaysement (Seuil, 2011), Le parti pris des animaux (Bourgois, 2013) et Passer définir connecter infinir (entretiens avec Ph. Roux, Argol, 2014).
