Le pacifisme ne suffit pas, le patriotisme non plus : et autres textes

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 282 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-9558710-0-3
EAN : 9782955871003

Le pacifisme ne suffit pas, le patriotisme non plus

et autres textes

de

chez Presse fédéraliste

Collection(s) : Textes fédéralistes

Paru le | Broché 282 pages

Public motivé

22.00 Indisponible

préface de Luigi V. Majocchi | introduction de John Pinder et Andrea Bosco | annexes de Charles Kimber et John Parry | compilateurs Jean-Francis Billion, Jean-Luc Prevel | traduit par Joseph et Laure Montchamp, Jean-Francis Billion, Jean-Luc Prevel


Quatrième de couverture

Philip Henry Kerr, plus connu sous le nom de Lord Lothian, est né à Londres en 1882 et mort en 1940 aux États-Unis où il remplissait les fonctions d'ambassadeur du Royaume-Uni. Sa réflexion sur les thèmes de l'anarchie internationale et de la paix constitue une contribution fondamentale à la théorie du fédéralisme. Avec d'autres textes de fédéralistes britanniques, associés au mouvement Federal Union à la fin des années 30 du siècle passé, elle influença fortement l'élaboration de la pensée d'Altiero Spinelli, relégué sur l'île de Ventotene par le pouvoir fasciste italien.

Le texte de Lothian, le plus long de cette édition française et qui donne son titre à l'ouvrage, porte un titre qui devrait faire réfléchir tous ceux qui souhaitent alimenter le débat et contribuer à une culture de la paix : Le pacifisme ne suffit pas. Le patriotisme non plus. La prétention de désarmer le monde alors qu'il est fondé sur les armes, sans éliminer le pouvoir des États de s'armer, est vaine. Seul le dépassement du système politique international en tant que système de pouvoirs souverains, exclusifs et armés, fera que la paix que Lord Lothian qualifiait de « négative » - c'est à-dire l'absence temporaire de la guerre -, deviendra « positive », c'est-à-dire correspondra à l'état de la société dans lequel les controverses politiques, économiques et sociales seront « réglées par des moyens constitutionnels sous le règne de la loi ».

Le projet, le seul projet, qui puisse permettre d'affronter de manière positive les problèmes mondiaux et de réaliser la paix dans le monde d'une manière définitive et irréversible c'est, pour Lord Lothian, la création d'un État mondial fédéral qui, en tant que tel, soustrairait les États au jeu aveugle des rapports de force sans effacer leur individualité. Lord Lothian arrive à cette conclusion après avoir pris conscience du fait que l'État national, qui a pourtant constitué le cadre du processus de l'émancipation humaine avec les révolutions libérale, démocratique et socialiste, est devenu totalement inadapté au développement des forces productives et demeure arc-bouté sur la défense de sa souveraineté absolue, cause première de l'anarchie internationale et de la guerre.