Opération Sweet Tooth

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 459 pages
Poids : 234 g
Dimensions : 11cm X 18cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-07-046604-7
EAN : 9782070466047

Opération Sweet Tooth

de

chez Gallimard

Collection(s) : Folio

Paru le | Broché 459 pages

Poche
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traduit de l'anglais par France Camus-Pichon


Les libraires en parlent

Philippe Guazzo (LE COMPTOIR DES MOTS)

Quel est le point commun entre littérature et politique et histoire d'amour ? La manipulation et le mensonge, sans doute. En voici un brillante illustration : Un génial roman d'espionnage qui parle de littérature !

Agathe Guillaume (Millepages)

Service des renseignements littéraires

Ian McEwan, l’excellent auteur britannique, nous livre un roman d’espionnage sur fond de Guerre froide qui laisse peu à peu la place à un roman d’amour et à une véritable célébration de la littérature. « Opération Sweet Tooth » diffère de ses précédents romans et prouve que son auteur maîtrise tous les registres.

 Fille d’évêque, Serena Frome étudie  à Cambridge les mathématiques qui l’intéressent  peu. C’est une grande lectrice (ce qui permet à McEwan de parsemer son récit de nombreuses références littéraires) qui a une révélation pour l’œuvre de Soljenitsyne. Elle se consacre ainsi à l’écriture de chroniques pour un hebdomadaire étudiant et dénonce les dérives du système communiste. Son sérieux lui sera reproché.

Elle connaît ensuite une brève liaison, très passionnelle, qui va changer le cours de sa vie. Tony Canning est un professeur de l’université qui va l’éveiller à l’histoire et à la politique et lancer sa carrière en tant qu’agent du MI5, le service des renseignements chargé de la sécurité intérieure et du contre-espionnage.

Au cœur de cette époque si singulière des années 70, le rôle de Serena dans l’opération « Sweet Tooth » est étonnant. Celle-ci est chargée de recruter un écrivain, Tom Haley, et de lui offrir une allocation pour lui permettre d’écrire. L’objectif inavoué est « d’impressionner les Américains » et d’avoir un petit groupe d’auteurs qui pourrait divulguer son scepticisme envers l’idéologie communiste.  C’est une opération de propagande qui doit rester secrète. Mais Serena et Tom vont vite devenir très amoureux l’un de l’autre avant de se retrouver mêlés à une affaire d’Etat.

« Opération Sweet Tooth » est sûrement le roman le plus autobiographique de Ian McEwan, qu’on peut parfois reconnaître dans le personnage de Tom Haley. C’est aussi le moins noir d’entre eux, le plus divertissant. Sur un ton plus léger, avec des touches d’humour, McEwan joue avec le lecteur pour son plus grand plaisir. Et son roman est particulièrement riche car il intègre des histoires dans l’histoire, par le biais des écrits de Tom Haley. On découvre ainsi quatre nouvelles et un roman (pouvant rappeler les œuvres de McEwan), de jolis textes fantaisistes sur les désarrois de l’amour. Cette écriture foisonnante, pleine de détails cache aussi des allusions à des personnalités existantes.

La dernière œuvre du britannique nous offre de beaux portraits de personnages mais aussi matière à réflexion. Les thèmes de la trahison, du mensonge et de la frontière entre réel et imaginaire sont ainsi soulevés, toujours dans une langue parfaite. Les multiples renvois à des œuvres littéraires provoquent aussi d’autres envies de lecture.

C’est donc un roman d’espionnage, un roman d’amour mais aussi une ode à la littérature et à l’importance de celle-ci dans nos vies. Sa lecture est marquante et absolument réjouissante.          

Quatrième de couverture

Opération Sweet Tooth

En Grande-Bretagne, au début des années 1970, la guerre froide est loin d'être finie. Serena Frome, jeune femme aussi séduisante qu'intelligente, se retrouve engagée par le MI5 en vue de l'opération Sweet Tooth. Cette dernière consiste à subvenir aux besoins d'écrivains dont les oeuvres s'accordent avec l'idéologie du gouvernement. Mais c'est sans compter sur les dangers de l'amour et de la littérature.

« Le roman d'une passion, aux scènes particulièrement réussies, qui rappelle Expiation, en explorant les mêmes thèmes que sont la culpabilité et la manipulation. »
Olivia de Lamberterie, Elle.

Du même auteur : Ian McEwan