Collection(s) : Arcanes
Paru le 06/03/2003 | Broché 62 pages
"Certains témoins mentionnent qu'aux derniers jours du procès de Maurice Papon, la police a empêché un clown de rentrer dans la salle d'audience. [...] L'ancien secrétaire général de la préfecture a peut-être remarqué ce clown mais rien n'est moins sûr. Par la suite l'homme est revenu régulièrement sans son déguisement à la fin des audiences et aux plaidoiries. À chaque fois, il posait sur ses genoux une mallette dont il caressait le cuir tout éraflé. Un huissier se souvient de l'avoir entendu dire après que le verdict fut tombé:
- Sans vérité, comment peut-il y avoir de l'espoir?"
L'auteur dédie ce court texte lumineux, émouvant et métaphorique à la mémoire de son grand-père, ancien combattant à Verdun et de son père, ancien résistant.
Le deuxième volet d'Effroyables Jardins a paru en 2002 aux éditions Joëlle Losfeld sous le titre Aimer à peine.
Michel Quint est né en 1949. Il a publié une vingtaine d'ouvrages (romans noirs et nouvelles) parmi lesquels Sanctus, Cake-Walk et Lundi perdu publiés par Joëlle Losfeld, Le Bélier noir et La Belle Ombre publiés chez Rivages noir. Il a obtenu le Grand prix de la littérature policière en 1989.
Effroyables Jardins a fait l'objet d'une adaptation cinématographique par Jean Becker en 2003.