Formes de la présence dans les expériences pathologiques : sept études de Daseinsanalyse

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 164 pages
Poids : 265 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-9523847-8-0
EAN : 9782952384780

Formes de la présence dans les expériences pathologiques

sept études de Daseinsanalyse

chez le Cercle herméneutique

Collection(s) : Phéno

Paru le | Broché 164 pages

Professionnels

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sous la direction de Guy Risbec et l'Ecole française de Daseinsanalyse | préface Philippe Cabestan


Quatrième de couverture

Formes de la présence dans les expériences pathologiques

Ludwig Binswanger avait décrit trois formes manquées de la Présence humaine que sont la présomption, la distorsion et le maniérisme, définies comme des « formes intermédiaires (Zwischenformen) entre la mobilité historique authentique de la Présence et l'immobilisation complète de cette mobilité », et ayant pour trait commun la « stagnation », stade préliminaire mais non inéluctable de la pétrification schizophrénique. Le présent recueil, qui regroupe sept études daseinsanalytiques rédigées par des cliniciens, psychiatres ou psychologues renouant avec la tradition des « cas cliniques », s'inscrit dans la même démarche. Ces études visent à dévoiler différentes formes de la Présence rencontrées dans le champ de la pathologie mentale. Certaines sont rigidifiées dans un registre psychotique où les événements ne font plus sens et n'insufflent plus rien de nouveau à la Présence. D'autres a contrario (et ce sont les plus nombreuses), justifient pleinement le recours au terme de formes intermédiaires y compris dans les psychoses clairement diagnostiquées, quand elles évoluent par successions de phases plus ou moins aiguës entrecoupées de phases de latence, mais dans lesquelles on peut remarquer ces formes intermédiaires. La Présence se trouve alors temporairement, parfois fort brièvement parfois pour longtemps, comme suspendue dans le vide, au bord de l'abîme de la crise psychotique, sans forcément devoir y sombrer pour autant. Il est d'autres pathologies non psychotiques dans lesquelles l'ipséité, fragilisée, vacille, erre, se cherche dans une atmosphère d'irréalité, d'inquiétante étrangeté où le monde a perdu ses contours familiers, où le Soi n'habite plus le monde et ne s'habite plus, mais se vit comme au bord de l'existence plus qu'au bord de la psychose. Ce sont tous ces moments labiles, non encore fixés, non encore cristallisés dans un au-delà de l'expérience commune, qui restent encore dans une possible ouverture au monde, que le thérapeute va s'efforcer de saisir et mettre à profit pour infléchir le cours de la Présence dans un sens favorable, dans un partage et un portage (Tragung) de l'expérience de l'autre qui fait de la psychothérapie un « événement biographique » (A. Tatossian).