Collection(s) : Méandre
Paru le 08/07/2020 | Broché 394 pages
Public motivé
préface de Marie-Yvane Daire
L'archéologie en questions
L'archéologie s'est totalement transformée depuis 1970, que ce soit par ses objectifs, ses méthodes et la diffusion de ses résultats (mécanisation, professionnalisation, informatisation). Témoin et acteur de ces mutations, l'archéologue Jean-Paul Le Bihan dresse, à l'intention du grand public, un vaste panorama de cette discipline : pratique de terrain et de laboratoire, autant que rapports à l'Histoire, à la mort, à l'art, mais aussi au public et à la politique.
La forme de l'interview journalistique, enrichi de réflexions personnelles et de textes de fiction, confère un caractère original et très spontané à cette très vivante histoire de l'archéologie contemporaine.
« Lorsque Jean-Paul explique que "Fouiller et publier participent d'une seule et même démarche... La motivation profonde du chercheur c'est la communication, la relation à l'autre", au-delà de l'homme de terrain et d'écriture, c'est l'humaniste (au sens philosophique du terme) qui s'exprime. Celui qui nous conduit à une réflexion plus profonde sur l'Histoire de l'humanité, notre place dans la société et dans le monde. Son ouvrage, ses écrits, devront être prescrits à tous les étudiants et archéologues en devenir. » (Marie-Yvane Daire, CNRS)
Né en 1944 à Saint-Brieuc, Jean-Paul Le Bihan, professeur d'histoire-géographie à Quimper, pratique l'archéologie depuis 1970. Archéologue de cette ville jusqu'en 2009, il dirige le Centre de recherche archéologique du Finistère depuis 1990.
Il consacre ses recherches à Quimper et à l'île d'Ouessant, recherches publiées dans Archéologie de Quimper, matériaux
pour servir l'Histoire et Archéologie d'une île à la pointe de l'Europe, Ouessant. Après avoir monté les expositions internationales Au temps des Celtes et Rome face aux Barbares au Centre culturel de l'Abbaye de Daoulas, il collabore, depuis 1996, avec des archéologues du sud de la Russie.
Il se consacre désormais à la littérature. Soucieuse d'intégrer l'homme dans son milieu, sa plume multiplie les formes d'expression : journal, autobiographie, récit de voyage, poésie. En collaboration avec des peintres contemporains, il analyse les rapports entre archéologie et peinture non figurative (Empreintes, mémoire d'île).