La surface

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 304 pages
Poids : 458 g
Dimensions : 15cm X 23cm
Date de parution :
EAN : 9782915797022

La surface

chez Presses universitaires Savoie Mont Blanc

Collection(s) : Ecriture et représentation

Paru le | Broché 304 pages

Professionnels

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Quatrième de couverture

Dans le cadre de ses recherches entreprises sur l'interface, le CELCE (Centre d'Études des Langues et Civilisations Étrangères) qui, désormais, fait partie intégrante du laboratoire Langages, Littératures, Sociétés à l'Université de Savoie, a organisé un colloque sur la surface les 24-25 octobre 2003. Cette réflexion vise à réhabiliter ce qui est d'ordinaire dévalorisé par rapport à la profondeur et assimilé au superficiel, à l'illusoire et au paraître. L'objectif de cet ouvrage est de considérer la notion de surface non comme le reflet ou l'écran d'une profondeur cachée ni comme le miroir d'une transcendance inaccessible, mais comme une réalité en soi, première et signifiante.

Nous envisageons la surface comme zone de contact, d'échanges et de séparation, rencontre entre le connu et l'inconnu, entre le visible et l'invisible, le dehors et le dedans, le dit et le non-dit. Elle est considérée comme un espace dynamique plutôt que statique, où s'affrontent des forces contraires. C'est ainsi qu'elle peut être vue comme un lieu d'émergence où se produit l'événement et où s'origine la création. La surface ne serait alors pas tant un paraître qu'un naître, une illusion que la manifestation de l'être et de la vérité.

La surface est ainsi une invitation à la lecture, une lecture sans parti pris, n'omettant aucun détail et dont le parcours horizontal pourrait livrer une richesse égale à la somme de toutes les profondeurs et permettre d'arpenter la cartographie d'un texte à entrées multiples (Gilles Deleuze, Mille plateaux).

L'analyse ne saurait être complète sans une perspective diachronique: la revalorisation de la surface est-elle liée à une vision moderne et postmoderne du monde ou constitue-t-elle une constante artistique indépendante des chocs existentiels du XXe siècle?