Collection(s) : J'ai lu
Paru le 24/08/2013 | Broché 1338 pages
traduit de l'allemand par Olivier Mannoni
Dresde, 1982.
Un petit milieu d’intellectuels, de nantis du régime d’Erich Honneker, évolue dans ce huis-clos suranné qu’est la RDA des années 80.
Et c’est bien la fin du régime qu’ Uwe Telkamp évoque au fil du lent délitement des principes premiers de ses personnages, des ébranlements continus de leur foi socialiste.
Une remarquable peinture de l’Allemagne de l’Est, qui n’a rien à envier au génial film « La vie des autres ».
La tour
Dresde, 1982. Sous le poids du régime est-allemand, la bourgeoisie tente de tromper la grisaille quotidienne. Il y a là Meno, correcteur pour une maison d'édition, qui se doit de composer avec la censure ; son beau-frère Richard, chirurgien renommé, père d'une fille adultérine, et que la Stasi essaie de faire chanter ; Christian, adolescent, fils de Richard, étudiant brillant et déjà opposant au régime. Chacun tente de s'adapter à la rigidité d'un système à bout de souffle. Un système dont les rouages ne vont pas tarder à se gripper.
« La vie des autres revue par Thomas Mann. (...)
Un véritable chef-d'oeuvre. »
Le Point
Uwe Tellkamp est né à Dresde en 1968. Emprisonné pour avoir manifesté contre le régime pendant ses études de médecine, il entreprend alors la rédaction de La tour, qui deviendra, dès sa parution en Allemagne, un véritable phénomène littéraire couronné par le prix du livre allemand en 2009.