Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 395 pages
Poids : 435 g
Dimensions : 14cm X 19cm
ISBN : 978-2-917817-32-2
EAN : 9782917817322
Les usines Weiser
Quatrième de couverture
La véritable histoire de Matias Bran
« Si vous partez, le contremaître nous fera travailler encore plus d'heures, nous, les femmes, pour fabriquer les balles avec lesquelles vous tuerez les hommes des ouvrières russes qui travaillent nuit et jour, sans répit, pour fabriquer les balles avec lesquelles leurs hommes vous tueront, vous. »
Dans les tourments du XXe siècle, quelques valises se sont perdues. D'autres sont arrivées à destination. Une nuit d'octobre 2010, Matías Bran décide de mettre fin à ses jours. Dans le caisson d'un des volets de son appartement, il conserve une valise qui a appartenu à son grand-père, puis à son père. À l'intérieur s'y trouvent les clefs d'une histoire. Matías n'a jamais ouvert cette valise. S'il meurt ce soir, l'histoire se perdra pour toujours.
La Véritable Histoire de Matías Bran peut se lire comme une saga familiale qui débute en Hongrie à la fin du XIXe siècle et prend fin à Madrid au début du XXIe siècle, mais c'est aussi une chronique des luttes révolutionnaires qui ont agité l'Europe à cette période. La première partie, Les Usines Weiser, s'étend de 1881 à 1920 et se concentre sur la révolution hongroise de 1919, par le prisme d'un groupe d'ouvriers et d'ouvrières en insurrection, dans une usine d'armement, à Budapest.
D'une certaine manière, Les Usines Weiser raconte des événements de l'histoire de l'Europe, et aussi ce qui se passe de nos jours. Ce n'est pas étonnant, la réalité n'a pas changé : le capitalisme du XXe siècle est encore plus sauvage aujourd'hui. - Isabel Alba
Dans une prose fluide et une structure originale, quasi cinématographique, Isabel Alba joue de citations et de différents registres, fait se côtoyer personnages réels et fictifs, déplace et multiplie les points de vue. Avec des parcours personnel, familial et collectif, elle tisse un récit qui cherche à construire une mémoire commune.
« Le meilleur moyen de lutter contre l'oubli c'est de raconter, convoquer le souvenir et décider de le transmettre. »
Isabel Alba