Paru le 30/10/2010 | Broché 180 pages
Public motivé
La pénurie d'eau à venir pourrait être la conséquence de la mauvaise gestion et des changements climatiques, et risque d'être à l'origine d'explosions de violence au Proche-Orient. Mais la mutation du droit international de l'eau fait que, désormais, les intérêts nationaux ne peuvent plus être définis sur la seule base des relations de méfiance et d'inimitié réciproques. Un ensemble de concepts, de principes et de normes coutumières a ainsi émergé, tels que le développement durable, l'intérêt général de l'humanité, le droit des générations, ou le droit à l'environnement.
Égypte, Irak, Israël, Jordanie, Liban, Palestine, Syrie : dans cette région qui croit historiquement au « droit de soif », et dans laquelle l'eau est considéré comme un « don de Dieu », le droit international serait indispensable pour résoudre les problèmes, en mettant en place des structures de concertation sous l'égide des organisations internationales.
Georges N. Kamar est consultant et expert institutionnel dans les domaines de l'eau, de l'énergie et de l'environnement auprès de plusieurs organismes internationaux et régionaux de financement parmi lesquels la Commission européenne, l'Agence française de développement ou le programme des Nations unies pour l'environnement.
Il a occupé plusieurs fois les fonctions de conseiller auprès du ministère de l'Énergie et de l'Eau et du ministère des Transports au Liban.