Les nécropoles protohistoriques de La Haute Grève à Gouaix (Seine-et-Marne) : contribution à l'étude des pratiques funéraires au cours de l'étape moyenne du bronze final (XIIe-XIe siècle av. J.-C.) et au début du second âge de fer (Ve-IIIe siécle av. J.-C.) dans le sud du bassin parisien

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 238 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 21cm X 30cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-913272-22-4
EAN : 9782913272224

Les nécropoles protohistoriques de La Haute Grève à Gouaix (Seine-et-Marne)

contribution à l'étude des pratiques funéraires au cours de l'étape moyenne du bronze final (XIIe-XIe siècle av. J.-C.) et au début du second âge de fer (Ve-IIIe siécle av. J.-C.) dans le sud du bassin parisien

chez FERACF

Collection(s) : Supplément à la Revue archéologique du centre de la France

Paru le | Broché 238 pages

Professionnels

35.00 Indisponible

avec la collaboration de Catherine Didelot, Frédéric Masse, Caroline Relier | préface Gilbert Kaenel


Quatrième de couverture

Fouillées en préalable à l'exploitation d'une carrière, les nécropoles protohistoriques de "La Haute Grève" à Gouaix sont localisées dans la plaine alluviale de la moyenne vallée de la Seine (La Bassée). Le gisement est constitué de deux ensembles funéraires bien distincts dont la fréquentation est séparée par un important hiatus chronologique. La première nécropole est composée d'un enclos et de 17 incinérations attribuées à l'étape moyenne du Bronze final (XIIe-XIe s. av. J.-C.). Les sépultures sont très standardisées : une fosse accueille une urne fermée par un couvercle et sert de réceptacle aux restes osseux accompagnés de quelques petits vases accessoires. Les gestes déployés lors du rituel funéraire sont stéréotypés et les indices de différenciation sociale ténus, un lot de parures dont 34 perles en verre originaires d'Italie du Nord méritant d'être soulignés. Le second ensemble se compose de 61 tombes du début du second âge du Fer (Ve-IIIe s. av. J.-C.) réparties en enclos, groupes à délimitation légère et sépultures dispersées. L'analyse de cet ensemble, qui met l'accent sur l'identification des défunts (sexe, âge, statut) et sur la restitution des modes d'ensevelissement (taphonomie), adossées à l'étude du mobilier, permet de souligner l'homogénéité des gestuelles funéraires et la diversité des combinaisons de mode de dépôt. La majorité des défunts est accompagnée d'un mobilier modeste, voire absent, les seuls "dépôts" concernant six individus équipés d'une panoplie militaire. La richesse et la qualité des informations enregistrées lors de la fouille et de la restauration du mobilier, permettent de reconsidérer bien des aspects des pratiques funéraires de l'espace sénonais : organisation, typologie des regroupements, recrutement, mode d'ensevelissement, rituel, fonction des objets, etc. Ces données permettent ainsi de s'interroger sur la représentativité de l'ensemble, sur la gestion de l'espace, sur la maîtrise du temps et sur les systèmes de représentation sociale au sein d'une nécropole polynucléaire.