Mourir dans la dignité : quand un médecin dit oui

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 245 pages
Poids : 305 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782221092514

Mourir dans la dignité

quand un médecin dit oui

de

chez R. Laffont

Paru le | Broché 245 pages

Tout public

18.40 Indisponible

préface Henri Caillavet | commentaires André Comte-Sponville


Quatrième de couverture

«Il aura fallu que je me retrouve grabataire pour que je vienne pousser cet énorme coup de gueule. La déchéance me gagne. Je ne me sens plus digne du regard d'autrui, surtout de mes petits-enfants. Je rêve d'être délivrée, mais voilà, dans le pays des droits de l'homme, je n'ai pas le droit de choisir ma fin de vie. J'abrégerai donc mon existence au lieu d'avoir droit à une fin choisie. Je vous supplie de lire cette lettre jusqu'au bout afin que mon acte délibéré serve à faire avancer ce combat.»

Aujourd'hui, l'allongement de la durée de vie a trop souvent pour corollaire l'acharnement thérapeutique. Certaines personnes qui, en toute lucidité, demandent à mourir, se voient opposer un refus proche de l'abus de pouvoir. Catherine Leguay, militante de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité, a recueilli les témoignages de ceux qui souffrent de ce que le droit à l'euthanasie soit interdit par la loi. Pourtant, légiférer permettrait de respecter les désirs des malades, mais aussi de les protéger.

Au cœur de ces témoignages, ceux des proches et des patients de Bernard Senet. Médecin généraliste, il relate les moments passés avec des malades qu'il a suivis pendant des mois et qu'il a un jour accompagnés dans la mort. Il brise ainsi ce tabou que représente, pour une grande partie du corps médical, la possibilité d'accéder à la volonté affirmée et réitérée d'un patient en l'aidant à mourir.

Philosophe, André Comte-Sponville développe une réflexion sur la mort, ce prolongement naturel de l'existence désormais nié par notre société. Il démonte l'hypocrisie des discours et nous contraint à repenser cette grande aventure qu'est pour tout homme la vie comme la mort : «Celui qui voulut vivre libre, pourquoi devrait-il mourir esclave ? Celui qui voulut vivre tout entier, pourquoi devrait-il mourir en morceaux ?»

Forts de leurs expériences respectives, ces trois humanistes, éclairant le douloureux mais nécessaire débat sur l'euthanasie, permettent d'en comprendre les enjeux humains, médicaux et légaux.