Ne pas jouer avec des choses mortes

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 231 pages
Poids : 600 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84066-255-6
EAN : 9782840662556

Ne pas jouer avec des choses mortes

chez Les presses du réel

Collection(s) : Art contemporain

Paru le | Relié 231 pages

Tout public

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Quatrième de couverture

Des premières explosions futuristes et dadaïstes des années 1910 et 1920 aux nouvelles formes théâtrales des années 2000, en passant par le Body Art des années 1970, l'histoire de la performance semble toujours reposer sur les mêmes éléments fondamentaux : la gestuelle, la parole, le corps, l'éphémère, les actions s'adressant à un public, etc. Ces caractéristiques suffisent souvent à définir un genre qui a toujours refusé d'endosser les formes esthétiques traditionnelles.

Cependant, l'histoire nous a laissé bien plus que les simple traces conservées par la documentation de l'avant-garde et des événements Fluxus : les artistes créent aussi parfois de véritables installations, dont le statut s'avére ambigu une fois l'action achevée, ainsi que des objets «performantiels» qui peuvient être utilisés ou non lors d'une performance.

Le présent livre, basé sur l'exposition éponyme dont les commissaires sont Eric Mangion et Marie de Brugerolle, interroge la nature et la pertinence de ces objets au regard des pratiques contemporaines. Le livre, qui réunit des textes des commissaires ainsi que d'Arnaud Labelle-Rojoux, Patricia Brignone, Gérard Wajcman, Catherine Wood et Julien Bismuth, documente les travaux d'artistes préoccupés par ces questions depuis les années 1960 à nos jours. Il décrit également des «objets» créés par Richard Jackson, Paul McCarthy, Roman Signer, Mike Kelley, Franz West, Jim Shaw et Guy de Cointet dans le contexte de performances, ainsi que par John Bock, Spartacus Chetwynd, Catherine Sullivan et Erwin Wurm. S'agit-il de reliques ou de fantômes qu'ils auraient créés eux-mêmes ? Ces objets possèdent-ils le pouvoir de réactiver le contexte initial de leur production ? Leur aspect hybride constitue-t-il une forme de résistance à la standardisation de la création, ou cette hybridité demeure-t-elle simplement inhérente à tout objet performantiel ?