Nous sommes restés des hommes : mes combats 1933-1945

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 255 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 20cm X 27cm
Date de parution :
EAN : 9782914670562

Nous sommes restés des hommes

mes combats 1933-1945

de

chez Le Geai bleu éditions

Paru le | Broché 255 pages

Tout public

28.00 Indisponible

présenté par Jean-Paul Fossier et Beppy Welche-Fossier | avant-propos Pierre Outteryck


Quatrième de couverture

Hommage d'Edouard Fossier à son fils Jean-Marie.

Les patriotes emprisonnés et déportés-guerre 1939-1944

Poème dédié à mon fils Jean-Marie en hommage à sa conduite patriotique et ses sacrifices pendant la guerre 1939-1944 qui lui ont valu l'emprisonnement en France d'abord, et la déportation en Allemagne ensuite, qui prirent près de quatre années de sa vie, au cours desquelles il a supporté courageusement privations, souffrances et tortures. Ce n'est que grâce à son courage, son énergie et sa robuste constitution qu'il échappa, en fin de compte, à la mort. Je fais des voeux pour que son retour à la liberté soit à l'aurore d'une société plus humaine et plus juste avec un monde meilleur.

Encouragement de mes quatre-vingts ans.

Lomme, 14 février 1948. Son père, Edouard Fossier

Biographie

Jean-Marie Fossier

Né le 20 octobre 1909 à Bruay-sur-Escaut dans le Nord, il aura six frères et soeurs.

1922-1927 - A l'école primaire supérieure d'Haubourdin.

1928 - Instituteur à la Ferté-sous-Jouarre.

1929 - Boursier, il étudie la philosophie à la faculté de lettres de Lille.

1932 - Adhésion au parti communiste français.

1933 - Responsable régional de l'Internationale des enseignants. Membre du comité national Amsterdam-Pleyel, il développe des bases locales dans le Nord Pas-de-Calais.

1934 - Manifestations populaires contre l'extrême-droite.

1936 - Anime les grèves et l'intervention des chômeurs dans la région lilloise. A la fin de l'année, il recrute des volontaires pour les Brigades Internationales en Espagne.

1937 - Part en Espagne fin janvier et sera à Barcelone pendant l'insurrection du POUM. Malade, il rentre fin novembre en France.

1939 - À partir de septembre, il réorganise le P.C.F clandestin.

1940 - Arrêté en mars pour atteinte à la sûreté de l'état. Il s'évade de Saint-Brieuc début novembre.

1941 - Suivi par la police, il rentre dans la clandestinité, d'abord dans la région lilloise, ensuite dans la résistance belge.

1942 - De janvier à mai, il est responsable des FTP dans la zone rouge (le Dunkerquois). Arrêté le 12 mai : Prisons de Dunkerque, de Cuincy ; Octobre 42, condamné à 15 ans de travaux forcés par la section spéciale, il est déporté à Huy, renvoyé à Cuincy et mis en isolement pendant 10 mois à Loos.

1944 - Le 1er septembre, il part avec « le train de Loos » en déportation à Sachsenhausen.

1945 - Arrive en janvier à Buchenwald. Marcel Paul lui demande de regrouper les hommes sûrs parmi les arrivants dans le « petit camp ». Le 11 avril, lors de l'insurrection des déportés, à la tête du bataillon Hoche, il s'empare de la gare du camp. Rentré en France, il participe au 1er mai 1945 à Paris.

Rédacteur en chef du journal « Liberté », puis professeur de lettres, il prend sa retraite en 1969.

Il est de ceux, anciens résistants, anciens déportés, qui sillonnent la région de collèges en lycées, partout, de stages syndicaux aux universités.

Inlassablement, il témoigne des luttes antifascistes.

Il voulait un monde sans violence, de liberté et de progrès social.

Jean-Marie Fossier décède le 22 octobre 1997 à Lille.