Nucléus : ce qui reste, quand il n'y a plus rien

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 152 pages
Poids : 192 g
Dimensions : 14cm X 18cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-490356-41-6
EAN : 9782490356416

Nucléus

ce qui reste, quand il n'y a plus rien

de

chez les Ed. du chemin de fer

Paru le | Broché 152 pages

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Quentin Schoëvaërt (ATOUT LIVRE)

A l'origine de ce texte : un album photo chiné au marché aux puces de Sofia (portraits de groupes qui ressemblent à un voyage professionnel en RDA en 1952).

L'auteur tisse son histoire à partir de ces photos et dresse un portrait impitoyable de la Bulgarie soviétisée. Le rêve allemand (ennemi d'hier et pays phare du bloc de l'est),

la vague de répression et la grande peur qui s'installe, la tentation du passage à l'ouest...

Un roman aux strates subtiles.

Quatrième de couverture

Sofia, 1952. Un groupe d'amis, ingénieurs et architectes, travaille à la construction d'une usine qui devra être le symbole de la modernité du pays. L'histoire commence quand le groupe part pour un échange en Allemagne de l'Est, fleuron industriel du bloc communiste. Parmi eux, Theodor, étroitement surveillé par le régime, se lie d'amitié avec Emil, fils d'un artiste allemand dont l'oeuvre est désormais interdite car jugée subversive. À son retour, Theodor est arrêté et déporté à Béléné, l'un des plus terribles camps du pays. L'amitié, l'amour et la force de résistance viendront-ils à bout de cette terrible épreuve ?

À mi-mot, on commence à en entendre parler - la disparition de l'un, l'arrestation d'une autre, la déportation d'un troisième, avec toute sa famille, sans qu'on sache ce qui se passe concrètement avec les personnes ainsi volatilisées... Rien pourtant de spectaculaire, rien de visible. Dans la rue, c'est la paix. La ville vibre animée, les transports en commun circulent, les gens ont du travail, les femmes à égalité des hommes. Ce schisme entre vie ordinaire et destins bouleversés engendre en sourdine une inquiétude. Theodor sent le vertige d'une possible répression.

Biographie

Zinaïda Polimenova signe un roman poignant sur l'arbitraire du régime communiste bulgare et son absurdité technocratique.
De son écriture poétique et épurée, sans jamais céder à la noirceur, elle retrace l'histoire de son pays, la Bulgarie, dans les plus dures années du totalitarisme.
À l'origine de Nucléus, il y a un album de photographies anonymes, chiné aux puces de Sofia, qui semble documenter un voyage professionnel ou syndical en RDA, un échange entre deux délégations communistes. À partir des photographies de ces femmes et hommes souriants, Zinaïda Polimenova imagine quelle aurait pu être la "véritable" histoire de ce voyage, en deçà et au-delà des apparences.
Zinaïda Polimenova est née en Bulgarie, elle a publié trois recueils de poésie en bulgare et deux romans aux éditions du Chemin de fer, Eremia et Vertige de l'eau.

Du même auteur : Zinaida Polimenova-Snel