Collection(s) : Chaire de Normandie
Paru le 25/01/2024 | Broché 244 pages
Public motivé
Nombreuses sont les évolutions biologiques, génétiques, technoscientifiques bouleversant la condition animale. Longtemps, les progrès ont eu exclusivement vocation à soigner et à soulager les animaux. Ce paradigme est révolu. Il est désormais question d'augmentations, de transformations, d'adaptations, de performances artificielles de l'animal pour que celui-ci soit plus rentable et utile pour les besoins humains. Reste à savoir si ces finalités sont légitimes alors qu'il est de plus en plus fait mention à la sensibilité de l'animal, à son bien-être, à son droit à une protection spécifique dans un contexte de développement durable et de risques accrus pour l'écosystème global. Le défi de la préservation de l'« animalité » est engagé. La réflexion pluridisciplinaire est indispensable pour dresser les constats de l'impact du transanimalisme actuel et à venir et pour rechercher, collectivement, des modalités de protection tenant compte des évolutions et des limites à ne pas franchir.
Bénédicte Bévière-Boyer est Maître de conférences-HDR en droit privé à l'université de Paris VIII.
Amandine Cayol est Maître de conférences en droit privé à l'université de Caen-Normandie, ICREJ.
Émilie Gaillard est Maître de conférences-HDR en droit privé à Sciences Po Rennes, Directrice scientifique de la Chaire d'excellence CNRS Normandie pour la Paix.