Collection(s) : Du monde entier
Paru le 01/04/2021 | Broché 136 pages
traduit de l'anglais par Sarah Gurcel
Léna Humbert (LE COMPTOIR DES MOTS)
Hicham Matar admire pour la première fois les tableaux et fresques des maitres siennois à l'occasion d'un voyage d'un mois dans la ville. Le texte qu'il en tire est une véritable déambulation poétique dans les étroites rues de Sienne, autant de rencontres que de réflexions sur l'amour et la perte. Le tout d'une grande finesse.
Noiret Géraldine (LA MANOEUVRE)
Un mois à Sienne ou les rêveries d'un promeneur solitaire sur l'art, l'école siennoise, ses rencontres et ses souvenirs.
Un livre musée où se mêlent le beau et l'intime et une invitation au voyage bienvenue !
Christophe Gilquin (LIBRAIRIE L'ATELIER)
Alors qu'il sort de l'écriture de La terre qui les sépare, livre enquête sur la disparition de son père, Hisham Matar, fasciné par les peintres de l'école siennoise, décide de séjourner un mois dans la cité toscane. Son approche de la peinture, ses déambulations dans la ville, ses réflexions donnent lieu à un récit solaire, d'une intelligence et d'une délicatesse infinies.
Un mois à sienne
Écrit avec une grande élégance, ce texte se présente comme une déambulation dans Sienne, au coeur de la Toscane. Après le succès de La terre qui les sépare, Hisham Matar décide de se rendre pour un mois dans cette ville qu'il a évitée pendant plus de vingt ans et qui, contre toute attente, lui révélera une part de lui-même.
Bien plus qu'un portrait de Sienne, c'est avant tout le récit d'un homme qui marche et se souvient. Rencontres et réflexions en rythment le cours, et la ville devient alors un support à la rêverie et à l'introspection. Ses pensées abolissent la distance et dévoilent une architecture secrète du souvenir, une géographie mentale où Sienne, Rome et Tripoli ne feraient qu'un, et où les disparus seraient à nouveau présents.
Ponctué de tableaux de l'école siennoise, ce livre se présente comme une invitation au voyage et une bouleversante réflexion sur l'art et la littérature, ces élans pleins d'espoir qui nous relient à ceux qu'on aime et offrent un espace où retrouver ceux que l'on a perdus.
Hisham Matar est né à New York en 1970. Il a grandi à Tripoli, en Libye, puis au Caire, en Égypte, avant de faire ses études en Angleterre. Il vit aujourd'hui à Londres. Son premier roman, Au pays des hommes, a été finaliste du Man Booker Prize. Son précédent livre, La terre qui les sépare (Gallimard, 2017),a remporté, entre autres prix prestigieux, le prix Pulitzer et le prix du Livre étranger France Inter - JDD.