Paru le 15/09/2015 | Broché 419 pages
traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Charles Recoursé
Philippe Guazzo
(LE COMPTOIR DES MOTS)
Theodore Weesner s'est rangé des voitures en cet été 2015 à 79 ans, mais reste son premier roman, largement autobiographique et jusqu'alors jamais traduit bien que considéré comme un "classique" : Si les voitures sont datées (fin 50's), ce parcours d'adolescent livré à lui-même s'impose comme universel, porté par une écriture impressionnante de justesse. Rebelle sans cause autre que l'ennui, l'angoisse de sa condition et le désir confus d'y échapper, notre jeune anti-héros aspire à tracer sa route, loin des clichés romantiques de la petite frappe ou de la fureur de vivre, humblement. C'est là sa force. Et son charme. A découvrir !
Mme Nathalène Goossens (Librairie Atout-Livre)
A 14 ans Alex a déjà un beau palmarès de voitures volées à son compteur. De son adolescence on partage les errances, les conneries, les maladresses du cœur, l'humiliation, la correction, la rage, l'espoir de devenir quelqu'un malgré tout et l'angoisse de ne savoir par où commencer pour y parvenir.
Le voleur de voiture est un roman courageux et juste sur la confrontation entre un fils à la dérive et un père qui ne l'est pas moins, l'amour et la brutalité se mêlant dans la tourmente.
Le Voleur de voitures
« T'es sûr que ça va aller, fils ? » et il se sentit enveloppé dans ses bras et serré contre la laine de son manteau, et il l'entendit dire, « Parce que sinon je vais te sortir d'ici, nom de Dieu, même si je dois démolir les murs avec mes poings ».
Theodore Weesner a écrit huit romans et de nombreuses nouvelles, notamment publiées dans le New Yorker. Le Voleur de voitures, son premier ouvrage, paraît en 1972. Entre roman d'apprentissage et roman noir, il est considéré comme un classique de la littérature américaine. Theodore Weesner s'est éteint en juin 2015 : il avait 79 ans.
