lecture/performance de "it's a match" par Raphaëlle Delaunay et Sylvain Prudhomme

mercredi
16
mars
20h00

Rencontres et Débats

Lieu : L'Atelier 2 BIS RUE JOURDAIN 75020 PARIS

Raphaëlle Delaunay / chorégraphe
Sylvain Prudhomme / écrivain

It’s a match

« It’s a match »  : comme la petite annonce qui s’affiche sur les applications de rencontre, lorsque deux profils se trouvent. It’s a match : ça colle, ça marche, mais ça « matche » aussi, à tous les sens du terme. Ring. Rounds. Deux corps enfermés ensemble dans un carré de 6 mètres sur 6 et qui forcément se cherchent, se mesurent, s’éprouvent. Tantôt s’abandonnent, lâchent prise. Tantôt au contraire s’arc-boutent, s’affrontent, en parole et en gestes. S’efforcent en tout cas de se frayer un chemin l’un vers l’autre, recommençant toujours l’éternelle parade du désir et de ses volte-face.

Raphaëlle Delaunay

Diplômée de la Royal School of dancing de Londres, Raphaëlle Delaunay est admise à l’Ecole de Danse de l’Opéra de Paris où elle intègre les rangs du Corps de Ballet de l’Opéra de Paris. Sur l’invitation de Pina Bausch, elle rejoint leTanztheater Wuppertal où elle participe notamment aux reprises de Café Muller, le Sacre du printemps, Kontaakthof et à la création de 4 pièces. En 2000, elle intègre le Nederlands Dans Theater dirigé par Jiri Kylian. En 2003, la rencontre avec Alain Platel se fait autour de Mozart et du projet Wolf qui lui est consacré.

Son travail de chorégraphe interroge les classifications de style avec une écriture de la danse qui emprunte autant aux danses "sociales" qu’à la culture ditechorégraphique.

Au sein de la Cie Traces , elle signe Jeux d’intention (2006), Vestis (2006), HotDogs (2007), Ginger Jive suivi de Bitter Sugar (2009), Eikon (2011), le solo Debout ! en janvier 2013 et Chez Joséphine en décembre 2013. Raphaëlle Delaunay est également interprète auprès de nombreux chorégraphes et metteurs en scène ( Charmatz , Buffard , Rambert, Montet , Chetouane ...)

Sylvain Prudhomme

Né en 1979, Sylvain Prudhomme est l’auteur de plusieurs romans, dont récemment Là, avait dit Bahi (L’Arbalète Gallimard, prix Louis Guilloux 2012), portrait d’un vieux camionneur algérien marqué par cinquante ans d’histoire de son pays, ou encore Les grands (L’Arbalète/Gallimard, élu révélation française de l’année 2014 par le magazine Lire), odyssée d’un ancien guitariste culte dans une capitale d’Afrique de l’ouest contemporaine.

Il aime puiser dans le réel, partir d’une matière vécue, ouverte sur le monde. L’Afrique d’aujourd’hui – où il a longtemps vécu et travaillé (Sénégal, Niger, Burundi, Ile Maurice) est l’une de ses principales sources d’inspiration.

Il a écrit pour le journal Le Tigre des reportages réunis dans deux ouvrages : Africaine Queen (Le Tigre, 2010), sur les salons de coiffure du quartier Château d’Eau, à Paris, et La vie dans les arbres (2011), sur les habitants des cabanes des forêts de l’Ariège. Il a également traduit l’essai Décoloniser l’esprit, de l’écrivain kenyan Ngugi wa Thiong’o (La Fabrique, 2011). Il vit aujourd’hui à Arles.

 

Lecture / Performance

En librairie

L’objectif est de promouvoir le travail des écrivains mais aussi celui des chorégraphes dans les librairies ou médiathèques avec l’organisation de lectures, de performances, de rencontres en amont du festival.

L’enjeu est de proposer une sorte de carte de visite des deux artistes sous forme d’extraits de danses et de textes.

L’envie est de montrer la danse là où l’on ne la trouve pas habituellement et de provoquer ainsi des discussions avec le public.

La présentation se termine toujours autour d’un verre pour permettre des échanges plus libres entre les artistes et le public.