Collection(s) : Les Pères dans la foi
Paru le 01/09/2002 | Broché 135 pages
Public motivé
traduit du latin par Michèle Bonnot, Denis Marianelli | introd., notes et guide thématique Denis Marianelli
En 378, Ambroise, évêque de Milan, perdait son frère bien-aimé Satyre.
Ce malheur nous vaut deux admirables textes qui unissent l'art achevé des Consolations antiques et l'espérance chrétienne de la résurrection des morts.
Dans une première oraison funèbre, prononcée lors des funérailles de son frère, Ambroise laisse éclater la douleur que ressent tout homme lorsqu'un être cher lui est arraché. Une semaine plus tard, il prononce sur la tombe un discours plus apaisé, une méditation sur la mort et la résurrection qui n'efface pas la douleur mais l'adoucit dans l'espérance des retrouvailles.
La douleur d'un frère, la consolation d'un pasteur : ce sont ces deux faces d'une méditation sur la mort, poignante de sincérité et remplie d'espérance, que ces deux oraisons funèbres offrent au lecteur moderne. Elles n'ont rien perdu de leur actualité, car le drame qui fut à leur origine (la perte d'un être aimé) est toujours le lot de notre humanité.
Ambroise de Milan, Sur la mort de son frère Satyre (deux oraisons funèbres).
Michelle Bonnot est ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure et professeur de lettres classiques
Denis Marianelli, ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure, agrégé de l'Université, a déjà traduit pour les Pères dans la Foi les Soliloques de saint Augustin et de l'Anonyme médiéval (PDF 76).