Aujourd'hui la révolution : fragments d'Ulrike M.

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 209 pages
Poids : 320 g
Dimensions : 13cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35472-244-9
EAN : 9782354722449

Aujourd'hui la révolution

fragments d'Ulrike M.

de

chez Golias

Paru le | Broché 209 pages

Tout public

13.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Aujourd'hui la révolution : fragments d'Ulrik M.

1934 : naissance d'Ulrike Meinhof.

1970 : création de la Fraction Armée Rouge.

1972 : arrestation d'Andreas Baader, Gudrun Ensslin, Jan-Carl Raspe, Ulrike Meinhof et d'autres membres de la première génération de la RAF.

1976 : découverte d'Ulrike « pendue » à la prison de Stammheim.

Sous la forme d'un journal tenu par Ulrike Meinhof, ce récit retrace le combat qu'elle mena plus de dix ans en tant que journaliste avant de délaisser l'arme du langage pour le langage des armes. Après l'essoufflement des révoltes de mai 1968, l'insurrection se scinde en deux camps : ceux qui continuent de croire à la mobilisation par les mots, à l'affrontement non-violent et ceux qui, déçus par l'impuissance des soulèvements pacifiques, en appellent à la lutte armée. Tentative d'assassinat de Rudi Dutschke, Allemagne de l'Ouest servant de base aux opérations de l'armée américaine menées contre le Nord-Vietnam, maintenance d'anciens nazis aux postes-clés de l'État : autant de catalyseurs d'un passage à la guérilla. Interroger les acteurs des années de plomb, c'est mettre à jour leurs faits et gestes, leurs espoirs, leurs limites, leurs errances. Au travers de la bouche d'Ulrike, surgiront d'autres voix révolutionnaires, radicalement dissemblables dans leur manière de résister à l'oppression : Rosa Luxemburg, Netchaïev, Thomas Münzer et Antigone.

« Longtemps, j'ai cru au seul glaive de la parole. Vint le jour où il m'apparut que faire monter les mots sur les barricades non seulement maintenait dans l'impuissance mais signait une collaboration passive. Vint le jour où une évidence me démembra : dans l'Allemagne d'après-guerre, se battre avec la seule force du langage revenait à faire le jeu de l'ennemi. C'est pourquoi nous avons dit « Au commencement était l'action ». C'est pourquoi je continue à crier « aujourd'hui la révolution » »

Du même auteur : Véronique Bergen