Bonaparte à Toulon : 1793 : les prémices d'un destin

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 144 pages
Poids : 235 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-90134-27-0
EAN : 9791090134270

Bonaparte à Toulon

1793
les prémices d'un destin

de

chez Editions Laville

Collection(s) : Napoléon

Paru le | Broché 144 pages

Tout public

19.00 Indisponible

Quatrième de couverture

La période est difficile car elle est révolutionnaire, et Bonaparte l'est aussi ; mais prudemment, car tout engagement est dangereux et que, de toute façon, il n'aime pas le désordre. Il n'est ni girondin ni jacobin. Plutôt de la Montagne. En fait, il est surtout militaire et, en juin, déjà capitaine-commandant. A Marseille les deux conventionnels, Salicetti et Gasparin, corses d'origine, qui cherchaient un officier d'artillerie, rencontrèrent Joseph qui leur présenta son frère Napoléon. C'est ainsi que ce dernier fut affecté au siège de Toulon où commença sa fortune.

«Ayant rejoint l'armée révolutionnaire, il en fut l'âme, présent au siège du commencement jusqu'à la fin, assistant à la plupart des combats, préparant sans un instant de distraction et de relâche l'outillage de l'artillerie, coordonnant et ajustant les parties du plus important des services, déployant dans l'exécution de sa tâche un zèle incroyable et comme une fougue de jeunesse réglée néanmoins et dirigée déjà, ainsi qu'en 1796, par la prudence, inspirant, dictant aux commissaires et aux généraux qui le jugent indispensable et écoutent avec une sorte de respect, ses résolutions décisives.

Nul d'ailleurs ne s'y trompa. Si la réputation de Bonaparte commence au siège de Toulon, si les militaires instruits lui présagent un brillant avenir, s'il laisse depuis cette époque à tous ceux qui l'ont vu la plus avantageuse opinion de son caractère et de sa capacité, c'est qu'il est le preneur de la ville.»

Biographie

Historien, spécialiste de l'Allemagne et de la période révolutionnaire et napoléonienne, Arthur Chuquet est né à Rocroi, le 28 février 1853. Il est mort à Villemomble le 7 juin 1925.

A 17 ans, en 1870, il s'engage dans la Garde nationale. De 1871 à 1874, il étudie à l'École normale supérieure.

De 1874 à 1876, il fait un voyage d'études en Allemagne. En 1876, il passe l'agrégation d'allemand. En 1886, il devient professeur de littérature allemande à l'École normale supérieure. En 1893 il est titulaire de la chaire de langues et de littérature germanique au Collège de France. En 1900, il entre à l'Académie des Sciences morales et politiques.