Collection(s) : Quadrant
Paru le 01/03/2015 | Broché 111 pages
Brèves de musée - 50 haïkus pour 50 chefs d'oeuvre
Chercher l'intuition rapide, fulgurante ou en suspens, n'est-ce pas le principe de l'émotion esthétique ? Jusqu'à l'évanouissement, si l'on évoque le syndrome de Stendhal.
C'est une approche des tableaux du Musée Fabre loin des commentaires légitimes (souvent) de l'historien ou de l'érudit.
J'invite l'amateur à goûter au jeu du haïku : c'est du concentré, du café bien serré, expresso ou moka parfumé.
Haïku, c'est trois lignes : la première et la troisième étant de cinq pieds, la deuxième de sept pieds.
Laissons-nous porter par la légère énigme qui se tricote entre le haïku et un tableau, entre le langage écrit et cinquante chefs d'oeuvre du Musée Fabre choisis par mes soins.
Daniel Dezeuze, artiste plasticien, a fréquenté très jeune le Musée Fabre (la première fois en compagnie de son père, Georges Dezeuze lui-même peintre). À 20 ans, il quitte Montpellier pour Mexico (1964-65), Toronto (1965-67) et Paris (1967-72). Il y revient comme enseignant à l'École supérieure des beaux-arts.
Outre des expositions personnelles dans divers pays (France, Luxembourg, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Grèce, Italie, Espagne, Israël, Mexique, Chine, États-Unis), il a participé à de nombreuses expositions collectives - en particulier à celles du groupe Supports/Surfaces dont il fut l'un des fondateurs. Il a réalisé plusieurs commandes publiques et ses oeuvres sont présentes dans des collections publiques et privées, en France et à l'étranger. Ses écrits ont été publiés par les Éditions de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (2008).
Daniel Dezeuze, né en 1942, vit et travaille à Sète.
