Collection(s) : Graveurs de mémoire
Paru le 27/03/2013 | Broché 204 pages
Tout public
Depuis l'instant où André Girod a rencontré «son» premier Américain, à la libération de Paris en 1944, il n'a eu qu'une obsession : partir en Amérique ! Pendant des années, il a tout fait pour se préparer à ce grand voyage : apprentissage intensif de l'anglais, accompagnateur au TCF, enseignant en Grande-Bretagne et enfin l'obtention d'une bourse Fulbright, distribuée par les Etats-Unis aux enseignants, étudiants et chercheurs.
En 1959, il quitte la France pour ne revenir qu'à sa retraite : près de quarante ans à parcourir, d'abord le monde puis les cinquante états à «vendre la France et le français», devenant l'un des Français les plus connus dans le domaine de l'enseignement aux États-Unis.
Ses années de folie, son arrivée dans le Wisconsin et son intégration dans le «way of life» américain donnent un récit palpitant, unique dans ses réflexions et riche en observations.
Pour connaître l'Amérique au quotidien, la mentalité de ses habitants et comment ils acceptent un étranger, c'est le livre qui vous livrera bien des secrets.
Enfin savoir ce qu'est le véritable American dream, la recette du rêve américain est dans ce texte et dans ses dessins surprenants. Mais la réussite fascinante d'André Girod est d'avoir partagé ce rêve avec des dizaines de milliers d'enfants français de dix ans dans son programme : la classe franco-américaine. Tous ces enfants de CM2 ont à leur tour connu pendant trois semaines dans les familles et écoles américaines, la joie d'un American Dream.
André Girod, à la retraite, a de multiples projets en tête. Il les traduit par une publication de livres inhabituelle : sept en deux ans. Tous les sujets sont étudiés : l'avenir de la terre dans Tourisme de destruction massive, l'avenir de la France dans Quand le Made in France devient le Mad in France ou tout simplement l'avenir de l'humanité dans Caltecor 5127. C'est un touche à tout : mosaïste, peintre, sculpteur, adjoint de mairie, rien ne le perturbe. Il aime les défis les plus insensés comme celui de transformer une «usine à cerises» (sic) en centre culturel au sud du Luberon !
