Chronologie de l'Algérie française, 1830-1962

Fiche technique

Format : Cartonné
Nb de pages : 160 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 26cm X 35cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35972-053-2
EAN : 9782359720532

Chronologie de l'Algérie française, 1830-1962

de

chez Tableaux synoptiques de l'histoire

Collection(s) : Les chronologies de Maurice Griffe

Paru le | Cartonné 160 pages

Tout public

37.00 Indisponible

Quatrième de couverture

De 1955 a 1958, de Gaulle avait confié à de nombreux interlocuteurs sa conviction que l'Algérie deviendrait inéluctablement indépendante, tout en refusant de la proclamer publiquement.

Le 18¤mai 1955, il avait expliqué à Louis Terrenoire ses raisons et ses intentions : « Nous sommes en présence d'un mouvement général dans le monde, d'une vague qui emporte tous les peuples vers l'émancipation. Il y a des imbéciles qui ne veulent pas le comprendre ; ce n'est pas la peine de leur en parler. Mais il est certain que si nous voulons nous maintenir en Afrique du Nord, il nous faut accomplir des choses énormes, spectaculaires, et créer les conditions d'une nouvelle association. Or, ce n'est pas la IVe République qui peut le faire. Moi-même, je ne serai pas sûr de réussir... mais bien sûr je tenterai la chose »

Après la Seconde Guerre mondiale, un mouvement général dans le monde emporta tous les peuples vers l'émancipation. Si les colonies anglaises connurent ce transfert pratiquement en « douceur », il n'en fus pas de même pour l'Algérie française qui était une colonie de peuplement, sans autre gouvernement que celui de la République française. Le Maroc et la Tunisie n'eurent pas de douloureux problème à résoudre. Un million de Français vivaient depuis des générations en Algérie, un pays qui était devenu le leur, face à dix millions d'Arabes et de Berbères qui étaient aussi dans leur pays. La solution était impossible. Le problème provoqua en France un changement de régime et une guerre civile larvée prête à éclater. Si le gouvernement français fit appel à de Gaulle, c'est qu'il pensait qu'il était le seul à pouvoir imposer une solution qui tôt ou tard serait douloureuse.