Collection(s) : Santé et sciences humaines
Paru le 16/07/2012 | Broché 205 pages
Public motivé
Darwin, pasteur, Koch et Freud dans le roman
La société pensante de la seconde moitié du XIXe siècle est un monde de cercles sécants. Les découvertes scientifiques sont dues au génie de quelques-uns (Darwin, Pasteur, Koch, Freud et d'autres), mais elles sont possibles parce que l'élite intellectuelle européenne, « réaliste », les appelle de ses voeux, croyant qu'elles permettront d'expliquer le monde et d'orienter la société à venir.
Cette élite (les historiens, les critiques, les architectes, les anthropologues, les linguistes, les philosophes) joue à son tour le rôle de creuset et de relais, puisqu'à son contact, les artistes et les gens de lettres font de la nouveauté scientifique un sujet en soi, l'occasion de moderniser le questionnement existentiel, et l'outil qui permet de faire de la création artistique, un monde plus vrai que le quotidien.
Béatrice Grandordy est médecin et pharmacologue ; elle a une thèse de Science Humaine (histoire de l'art), elle étudie les relations entre les sciences et les arts en Europe, et en particulier l'influence de Darwin et de « l'évolution », sur les arts plastiques, la littérature, et l'idée de féminité dans notre imaginaire collectif.