Collection(s) : Formes sémiotiques
Paru le 03/04/2011 | Broché 177 pages
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Une démarche raisonnée formule, d'une part, des hypothèses nécessairement novatrices et, d'autre part, des mises à l'épreuve de ces hypothèses. Le présent ouvrage s'engage ainsi dans trois directions : la première concerne les modes sémiotiques, au nombre de trois, qui filtrent les significations : le mode d'efficience oppose le survenir au parvenir et permet d'envisager une sémiotique de l'événement ; le mode d'existence oppose la visée anticipatrice à la saisie rétrospective ; enfin, le mode de jonction oppose l'implication à la concession. La deuxième orientation de ce travail porte sur la syntaxe et entend proposer un paradigme de possibles : la syntaxe intensive réglant les augmentations et les diminutions, la syntaxe extensive les tris et les mélanges ; enfin, la syntaxe jonctive réglant l'attendu et l'inattendu. La troisième piste de cette réflexion se concentre sur la question des valeurs, distinguant entre les valeurs d'absolu visant l'unique et les valeurs d'univers visant l'universel.
Si la sémiotique a favorisé la signification au détriment de la communication, cet ouvrage se propose de formuler les conditions d'un langage commun, de Claudel à Deleuze, de Baudelaire à Tocqueville.
Né en 1938, Claude Zilberberg est docteur d'État et membre du Comité directeur du GDR Sémiotique au CNRS. Ses recherches portent notamment sur les conséquences du rabattement du schématisme tensif sur les acquis de la sémiotique greimassienne.
