Collection(s) : Arcades
Paru le 24/10/1996 | Broché 140 pages
Tout public
traduit de l'espagnol (Pérou) par Albert Bensoussan
Cet essai est né d'un coup de foudre et de trente ans de passion littéraire. Jeune étudiant à Lima, Mario Vargas Llosa découvrit au cours de ses lectures le premier roman de chevalerie de l'histoire, Tirant le Blanc, du Valencien Joanot Martorell. Ce texte du XVe siècle, dont la gloire fut préservée par Cervantès qui en revendique l'influence dans son Don Quichotte, séduisit le jeune homme qui, plus tard, non content de convaincre l'éditeur espagnol de republier en 1969 un texte médiéval écrit en catalan, en rédigea la longue préface. Cet essai primordial, qui analyse finement les enjeux littéraires et la portée de ce roman, est enfin disponible en français, complété par deux autres études de l'écrivain péruvien qui témoigne ainsi d'un engouement pour les livres de chevalerie jamais démenti en trente années d'écriture, et de sa relation passionnelle et passionnée avec Tirant le Blanc, son héros breton. Revêtant l'armure des preux chevaliers et relevant le gant de la critique littéraire, Mario Vargas Llosa nous adresse ici un authentique cartel de défit.
A. B.
Mario Vargas Llosa, romancier péruvien et auteur bien connu de La ville et les chiens, de La guerre de la fin du monde et de Lituma dans les Andes, parmi la vingtaine d'œuvres à son actif, est aussi l'essayiste avisé de L'orgie perpétuelle (Flaubert et «Madame Bovary»), de La vérité par le mensonge et de quelques autres études littéraires qui l'ont imposé comme un des meilleurs spécialistes de l'art du roman.